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  • 304
    observations

  • 62
    communes

  • 75
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1996

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Longueur : jusqu’à 150 mm
Les Crustacés possèdent deux paires d'antennes et une respiration branchiale. L’ordre des Décapodes se caractérise par la présence d'une carapace céphalothoracique résultant de la fusion de l'ensemble des segments céphaliques et thoraciques et la présence de cinq paires de pattes locomotrices dont trois sont transformées en maxillipèdes (pinces), facilitant la préhension (de leurs proies etc.). L’abdomen, ou pléon, est composé de six segments portant chacun une paire de pléopodes, des petites pattes natatoires. La coloration générale de l’Ecrevisse de Louisiane varie du rouge au violet, elle s’identifie aisément. Ses pinces sont granuleuses et couvertes de taches rougeâtres, avec des protubérances alternées sur le tranchant. Elles présentent un ergot ou deux sur le côté interne de l’article (le carpopodite) précédant les grandes pinces et un éperon sur les troisièmes quatrièmes pattes marcheuses chez les mâles. Le céphalothorax de l’Ecrevisse de Louisiane est rugueux, hérissé de nombreux petits tubercules et muni d’un rostre en forme de gouttière avec une crête médiane dorsale peu marquée et des bords convergeant en triangle. Une série d’épines se trouve en arrière du sillon cervical.
Non renseigné pour le moment
L’Ecrevisse de Louisiane vit dans les marécages, les lacs et étangs, les canaux et rivières. Très tolérante vis-à-vis de son environnement, elle fait preuve d’une incroyable plasticité : cette espèce fouisseuse est capable de résister à des conditions extrêmes de désoxygénation et à des températures d’eau chaudes ou froides, pouvant coloniser des cours d’eau jusque dans la zone à Truite. C’est cette tolérance qui lui permet de parcourir de grandes distances hors de l’eau et de vivre dans des milieux secs en creusant notamment de profonds terriers dans les digues et les berges, ce qui n’est pas sans provoquer d’importants dégâts.

Reproduction
Sous des climats propices, la reproduction a lieu en début d’été. La fécondation s’effectue en début d’automne et est rapidement suivie par l’éclosion, deux à trois semaines après. La femelle pond environ 500 œufs, fixés sous son abdomen, elle peut se reproduire plusieurs fois par an. Cette espèce à croissance rapide est mature dès six mois et a une longévité relativement courte, de 2 à 3 ans.


Régime alimentaire
L’Ecrevisse de Louisiane est essentiellement végétarienne.


Réseau trophique
Comme ses congénères américaines introduites, l’Ecrevisse de Louisiane est une compétitrice et porteuse saine de l’aphanomycose, la peste de l’écrevisse, qui peut décimer en peu de temps une population d’Ecrevisse autochtone (Ecrevisses à pattes blanche et à pattes rouges), tendant ainsi à les remplacer dans leurs milieux. De manière générale, les Ecrevisses sont prédatées par différents poissons carnassiers (Truite, Brochet), des Mammifères (la Loutre notamment) et des oiseaux Limicoles (Héron).
L’espèce est présente dans les quatre départements bourguignons où elle progresse rapidement, notamment dans la Nièvre et dans l’Yonne : c’est l’espèce qui semble avoir eu la plus forte progression ces dernières années. Malgré tout, elle encore dispersée en Bourgogne, avec des populations dans le secteur du réservoir du Bourdon en Puisaye (Yonne) et dans le bassin versant de la Loire. Elle est très récente en Morvan et n’est connue que dans quelques stations.
Relation avec l'Homme
L’Ecrevisse de Louisiane est originaire du Sud-Est des Etats-Unis, son apparition en France date de 1976 et les premiers individus en Bourgogne sont signalés en 2001. C’est une espèce nuisible selon la législation française car susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques et d'avoir un impact dévastateur sur les espèces françaises. Aussi son introduction est interdite dans tout type de milieu, de même que son importation, le transport et la commercialisation de spécimens vivants.
Non renseigné pour le moment
Cambarus clarkii Girard, 1852 |

Observations mensuelles