Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 3-3,6 x 1,1-1,2 mm
Ce minuscule escargot est souvent confondu avec d’autres espèces d’apparences plus ou moins semblables, Platyla polita par exemple. L'Aiguillette de Dupuy a une coquille comprenant 6 à 6,5 tours, le bourrelet externe est peu marqué et s'atténue progressivement. La coquille a une jolie coloration brun-rougeâtre, elle est remarquablement brillante et lisse, sans strie visible. L'animal a un corps blanc translucide.
Non renseigné pour le moment
L'Aiguillette de Dupuy se rencontre principalement dans les bois de feuillus, bien plus rarement de conifères, dans la litière, sur les rochers humides, les éboulis, sous l’écorce des arbres morts, les pierres, sur les falaises etc.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser l
Cette espèce est quasi endémique à la France mais sa répartition demeure mal connue en raison de la confusion avec d'autres espèces. Sa distribution semble très morcelée en France. Elle n’est pas rare en Côte-d’Or mais n’a pas jusqu’à présent été signalée en Saône-et-Loire, bien que connue de Vauchignon près de Nolay.
Relation avec l'Homme
L'Aiguillette de Dupuy ne bénéficie pas de mesures de protection particulières.
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Acicula (Platyla) dupuyi (Paladilhe, 1868) | Acme dupuyi Paladilhe, 1868 |

Observations mensuelles