Pyramidule commun

Pyramidula pusilla (Vallot, 1801)

Classe : Gastropoda Ordre : Stylommatophora Famille : Pyramidulidae Genre : Pyramidula
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  • Première observation
    2024

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 1,7 x 2,9 mm
Le Pyramidule commun a une coquille de forme faiblement conique (nullement pyramidale !), plus large que haute. Celle-ci est de couleur brun-rouge foncé, elle possède un ombilic (cavité située dans le prolongement de l'axe à la base de la coquille) très large et profond occupant le quart du diamètre, voire plus, et un apex (sommet) émoussé. Les quatre tours et demi de la coquille sont séparés par une suture profonde, les stries d'accroissement sont bien visibles. L'ouverture de la coquille est ronde, avec un rebord fin et fragile. Des confusions sont possibles avec des espèces très proches dont on note des différences au niveau de la coquille, dont le Pyramidule des rochers, duquel il est parfois considéré comme une sous-espèce.
Non renseigné pour le moment
Les habitats fréquentés par le Pyramidule commun sont secs et rocheux. Elle vit en surface ou dans les fissures des rochers calcaires, des murs exposés au soleil. On la trouve jusqu’à de 2 000 mètres d'altitude.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. Le Pyramidule commun est ovovivipare : l'espèce pond des œufs mais les garde dans une poche de son corps à l'intérieur de laquelle les petits vont éclore, puis ils sortiront déjà formés du corps de leurs parents. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, le
Le Pyramidule commun est bien présent en Bourgogne, on le rencontre communément dans les régions calcaires.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, le Pyramidule commun ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.
Non renseigné pour le moment
Helix pinii Adami, 1886 | Helix pusilla Vallot, 1801 | Helix spirula A. & J.B. Villa, 1841 |

Observations mensuelles