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  • 17
    observations

  • 5
    communes

  • 1
    observateur
    0
    organisme

  • Première observation
    2005

  • Dernière observation
    2014

Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 7-10 x 3-4 mm
La coquille du Maillot variable est cylindrique à conique, avec un rétrécissement progressif vers l'apex (le sommet). Les 8 à 12 tours, voire plus, deviennent horizontaux vers le haut. L'ouverture de la coquille présente sept dents et un rebord blanc, recourbé, épais et large. De couleur brun pâle, la coquille est aussi légèrement translucide, avec des stries d'accroissement peu marquées.
Non renseigné pour le moment
Le Maillot variable affectionne les substrats marneux à calcaires et les milieux secs et ensoleillés. Il vit préférentiellement dans les pelouses, les rochers et éboulis, jusqu'à 1 600 mètres d'altitude dans les Alpes. Dans ses stations bourguignonnes, détachées de l’aire principale, il se rencontre quasi exclusivement sur substrat marneux, typiquement pelouses écorchées du Bromo-Chloretum.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple au
C'est une espèce à distribution essentiellement méditerranéenne et dans la vallée du Rhône. Elle est d'intérêt patrimonial en Bourgogne du fait de la présence d'une aire satellite morcelée et isolée en Saône-et-Loire, étroitement inféodée à quelques affleurements marneux thermophiles.
Relation avec l'Homme
Espèce (sub-) méditerrannéenne courante, elle justifierait cependant une protection au niveau de ses rares populations isolées bourguignonnes, en l’occurrence une protection du milieu consistant à éviter le boisement, notamment l’enrésinement.
Non renseigné pour le moment
Clausilia charlotia Risso, 1826 | Clausilia polita Risso, 1826 | Helix mutabilis A. Férussac, 1821 | Jaminia multidentata Risso, 1826 | Pupa angularis Westerlund, 1887 | Pupa arctespira Locard, 1894 | Pupa crimoda Locard, 1894 | Pupa delphinensis Locard, 1894 | Pupa ebrodunensis Locard, 1894 | Pupa ischurostoma Locard, 1894 | Pupa labiosa Moquin-Tandon, 1856 | Pupa mea Locard, 1894 | Pupa nova Locard, 1894 | Pupa orthostoma Piersanti, 1927 | Pupa ovularis Moquin-Tandon, 1856 | Pupa ovulina Locard, 1894 | Pupa pachygaster Moquin-Tandon, 1856 | Pupa plagiostoma Locard, 1894 | Pupa plagiostoma Piersanti, 1927 | Pupa polita (Risso, 1826) | Pupa praematura J. Favre, 1927 | Pupa producta J. Favre, 1927 | Pupa sabaudina Bourguignat, 1864 | Pupa sillarensis Piersanti, 1927 | Pupa variabilis Draparnaud, 1801

Observations mensuelles