Informations sur l'espèce

Diamètre de la coquille : 1,2-1,5 mm
Comme son nom l'indique, l'Escargotin minuscule bien nommé a une coquille minuscule d'à peine plus d'un millimètre, mais pourtant parfaitement spiralée avec trois tours et demi, et caractérisée par des stries d'accroissement très fines et nombreuses. L'ombilic, cavité située dans le prolongement de l'axe à la base de la coquille, est large et profond. L'ouverture est ronde avec un péristome (rebord de l'ouverture) fin.
Non renseigné pour le moment
Cette espèce fréquente une grande variété de milieux modérément humides. L'Escargotin semble avoir une préférence pour la litière des forêts de feuillus mais il est possible de le rencontrer dans les marais et même dans les dunes.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés.


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.), parfois des reptiles et amphibiens. Ces indications valent évidemment essentiellement pour les grosses et moyennes espèces communes (Helix, Cornu, Cepaea, et quelques autres de tailles plus ou moins comparables). En revanche, pour les petits escargots, on manque encore beaucoup de données.
L'Escargotin minuscule est présent partout en Europe.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, l'Escargotin minuscule ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.
Non renseigné pour le moment
Helix massoti Bourguignat, 1863 | Helix pygmaea Draparnaud, 1801 | Helix simoniana Bourguignat, 1870 |

Observations mensuelles