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    organisme

  • Première observation
    2001

  • Dernière observation
    2025

Informations sur l'espèce

Longueur : jusqu'à 50 mm
La Corbicule asiatique ressemble à une petite palourde. Elle possède une coquille claire, dans les tons jaune pâle ou crème, avec des stries de croissance régulièrement espacées et concentriques qui la rendent facilement identifiable et une nacre à reflets pourpres. La forme est relativement arrondie avec une longueur plus ou moins égale à la hauteur. On note un polymorphisme et un polychromatisme selon la distribution de l'espèce sur le réseau hydrographique. Les individus vivent jusqu'à 5 ans.
Non renseigné pour le moment
Ubiquiste et peu sensible à l'oxygénation des eaux et aux variations de température, cette espèce de Bivalve se rencontre dans les rivières, les lacs, les eaux claires ou saumâtres, jusqu'aux embouchures, sur des substrats sableux et/ou vaseux. Elle est adaptée aux eaux pauvres de la plupart des canaux et y trouve une abondante source de nourriture. Elle semble un peu moins tolérante à la turbidité que ne le sont la Mulette des peintres (Unio pictorum) et, a fortiori, l’Anodonte des étangs (Anodonta cygnea).

Reproduction
Cette espèce à forte fécondité est hermaphrodite. Après la reproduction, les micro-larves (appelées « glochidie ») restent abritées entre les valves protectrices de l’adulte. Elles sont ensuite libérées dans l’eau libre, puis vont se fixer sur les branchies de poissons pour poursuivre leur croissance. Après plusieurs mois, devenues de minuscules moules, elles entament enfin leur vie définitive plantées dans le sédiment


Régime alimentaire
La Corbicule se nourrit d'algues planctoniques, de bactéries et des micro-particules flottant dans l’eau qu’elle aspire et filtre continuellement.


Réseau trophique
Ce mollusque est prédaté entre autres par les oiseaux et Rats musqués.
Cette espèce est largement présente en France, elle fréquente notamment l'Yonne et le canal de Bourgogne.
Relation avec l'Homme
La Corbicule asiatique est originaire d'Asie, comme son nom l'indique, elle a colonisé la plupart des bassins hydrographique d'Europe où elle est considéré comme l'un des envahisseurs les plus impactant sur les écosystèmes aquatiques. Les individus peuvent former de très denses tapis de coquilles sur le fond, exercer une pression sur les autres espèces et influer sur les propriétés physico-chimiques de l'eau. En France, l'espèce a été détectée pour la première fois en 1980, dans la Dordogne, et s'est répandue grâce aux canaux de navigation. L'animal est consommé par l'Homme et par les élevages divers, il est aussi utilisé en médecine traditionnelle chinoise.
Non renseigné pour le moment
Tellina fluminea O.F. Müller, 1774 | Tellina fluviatilis O.F. Müller, 1774

Observations mensuelles