Niphargus virei Chevreux, 1896
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0
organisme -
Première observation
2007 -
Dernière observation
2011
Informations sur l'espèce
Longueur : environ 30 à 50 mm pour les mâles de
Comme tous les Crustacés, les Niphargus ont deux paires d'antennes (la première paire plus longue que l’autre) et une respiration branchiale. Ils appartiennent aux Malacostracés Amphipodes qui se caractérisent par l'absence d'une carapace unique, la présence d'une cuticule calcifiée et par un corps compressé latéralement divisé en quatre régions, elles-mêmes divisés en plusieurs segments. Le thorax porte des pattes et des appendices de préhension, l’abdomen porte des appendices remplissant diverses fonctions : déplacement en milieu aquatique, brassage (oxygénation) de l'eau pour la respiration branchiale, etc. Le corps des Niphargus est apigmenté et dépourvu de structures oculaires, on dit qu’ils sont anophtalmes. Certains individus, qui vivent sur un substrat argileux, présentent une coloration rose-orangé. Les espèces présentent un dimorphisme sexuel : les mâles sont élancés, les femelles plus trapues avec une cavité incubatrice (marsupium) dans laquelle s'effectue le développement des œufs. Les gnathopodes (appendices des premiers segments) des mâles plus robustes et leurs antennes et uropodes (appendices postérieurs) plus longs. La durée de vie des individus est d’au moins une dizaine d’années (leur métabolisme est ralenti par rapport aux Gammares).
Comme tous les Crustacés, les Niphargus ont deux paires d'antennes (la première paire plus longue que l’autre) et une respiration branchiale. Ils appartiennent aux Malacostracés Amphipodes qui se caractérisent par l'absence d'une carapace unique, la présence d'une cuticule calcifiée et par un corps compressé latéralement divisé en quatre régions, elles-mêmes divisés en plusieurs segments. Le thorax porte des pattes et des appendices de préhension, l’abdomen porte des appendices remplissant diverses fonctions : déplacement en milieu aquatique, brassage (oxygénation) de l'eau pour la respiration branchiale, etc. Le corps des Niphargus est apigmenté et dépourvu de structures oculaires, on dit qu’ils sont anophtalmes. Certains individus, qui vivent sur un substrat argileux, présentent une coloration rose-orangé. Les espèces présentent un dimorphisme sexuel : les mâles sont élancés, les femelles plus trapues avec une cavité incubatrice (marsupium) dans laquelle s'effectue le développement des œufs. Les gnathopodes (appendices des premiers segments) des mâles plus robustes et leurs antennes et uropodes (appendices postérieurs) plus longs. La durée de vie des individus est d’au moins une dizaine d’années (leur métabolisme est ralenti par rapport aux Gammares).
Non renseigné pour le moment
A l'inverse des gammares, les Niphargus sont cavernicoles, ils vivent dans les eaux souterraines, on dit qu’ils sont dulçaquicoles hypogés. On les apercevra donc se déplacer sur le flanc dans les eaux libres des rivières et lacs des grottes ou dans les eaux interstitielles et des nappes phréatiques, par exemple au niveau des sources. Lors du retrait de l’eau, ils s’enferment dans des petits terriers creusés dans l’argile.
Reproduction
L’accouplement n’a pas été observé mais les femelles incubent de quelques œufs à une soixantaine selon les espèces. Les juvéniles passent par une succession de cycles de mues pour atteindre le stade adulte, ces cycles s’étalent sur plusieurs mois en raison des températures basses qui règnent dans le biotope des espèces.
Régime alimentaire
Les Niphargus s'alimentent tant de végétaux que de petits invertébrés, de cadavres, d’excréments (guano des Chauves-souris notamment) ou d’éléments nutritifs piégés dans les particules d'argiles. Les espèces stockent également le calcium en mangeant leur exuvie.
Réseau trophique
Cette espèce est consommée par de nombreuses espèces de vertébrés et invertébrés.
Reproduction
L’accouplement n’a pas été observé mais les femelles incubent de quelques œufs à une soixantaine selon les espèces. Les juvéniles passent par une succession de cycles de mues pour atteindre le stade adulte, ces cycles s’étalent sur plusieurs mois en raison des températures basses qui règnent dans le biotope des espèces.
Régime alimentaire
Les Niphargus s'alimentent tant de végétaux que de petits invertébrés, de cadavres, d’excréments (guano des Chauves-souris notamment) ou d’éléments nutritifs piégés dans les particules d'argiles. Les espèces stockent également le calcium en mangeant leur exuvie.
Réseau trophique
Cette espèce est consommée par de nombreuses espèces de vertébrés et invertébrés.
Huit espèces de Niphargus sont recensées en Bourgogne, Niphargus virei est la plus remarquable par sa taille (non par son abondance) et est présente en Côte-d'Or.
Relation avec l'Homme
Avant, il y avait des Niphargus dans toutes les sources d’eau calcaire et dans pratiquement tous les puits, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Beaucoup d’espèces de Niphargus sont évaluées comme vulnérables sur la Liste Rouge française de l’UICN.
Avant, il y avait des Niphargus dans toutes les sources d’eau calcaire et dans pratiquement tous les puits, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Beaucoup d’espèces de Niphargus sont évaluées comme vulnérables sur la Liste Rouge française de l’UICN.
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