Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 6-11 x 2,2-2,6 mm
La forme en fuseau ou cylindrique de la coquille de cette espèce rappelle, selon les avis, soit un molleton emmaillotant un nouveau-né et d'où lui vient son nom « maillot », ou bien une larve d'insecte. La taille de la coquille est très variable, elle comprend 8,5 à 10 tours et un apex (le sommet de la coquille) pointu. De couleur brune, les stries sont fines et régulières. L'ouverture est ornée de dents et plis, en général 9, de taille et forme différentes, le péristome (rebord de l'ouverture) est épais et réfléchi. De nombreuses formes et sous-espèces ont été décrites pour rendre compte de ces variations dans l'ornementation de la coquille.
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Les Maillots seigle sont présents en abondance sur les rochers et terrains calcaires, que ce soit des falaises, des pelouses sèches, plus rarement dans les bois secs. Dans les zones montagneuses, jusqu’à 2 000 mètres, parfois plus.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser le
Le Maillot seigle a une répartition ouest-européenne, il est commun en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, le Maillot seigle ne bénéficie pas de mesures de protection particulières.
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Pupa appeliusi Westerlund, 1892 | Pupa bourgetica Bourguignat, 1864 | Pupa cylindrica Locard, 1881 | Pupa cylindroides Moquin-Tandon, 1856 | Pupa decemplicata Locard, 1881 | Pupa duodecimcostata Locard, 1881 | Pupa edentula J. Taylor, 1879 | Pupa gracilior Kreglinger, 1870 | Pupa kraliki A. Letourneux, 1877 | Pupa lasallei Locard, 1894 | Pupa michelii Küster, 1847 | Pupa novemplicata Locard, 1881 | Pupa olearum Locard, 1894 | Pupa oryzana Locard, 1894 | Pupa oyonnaxia Locard, 1881 | Pupa phymata Westerlund, 1887 | Pupa rusticula Locard, 1894 | Pupa secale Draparnaud, 1801 | Pupa secaliformis Chatenier, 1888 | Pupa secalina Locard, 1894 | Pupa siligo Roth, 1855 | Pupa sublevigata Bourguignat, 1864 | Pupa valcourtiana Locard, 1894 | Pupa variabilis C. Pfeiffer, 1821 | Turbo cylindricus G. Hartmann, 1807 | Turbo juniperi Montagu, 1803

Observations mensuelles