Moine de Draparnaud

Euomphalia strigella (Draparnaud, 1801)

Classe : Gastropoda Ordre : Stylommatophora Famille : Hygromiidae Sous-Famille : Trochulininae Tribu : Monachaini Genre : Euomphalia
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    observations

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    communes

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    observateurs
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    organisme

  • Première observation
    2005

  • Dernière observation
    2023

Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 10-12 x 12-18 mm
La coquille du Moine de Draparnaud est globuleuse, conique dessus, avec 5 à 6 tours à sutures bien marquées. Le dernier tour tombe de manière abrupte sur l'ouverture elliptique dont le rebord, le péristome, est blanc, recourbé, et présente un fort épaississement interne. L'ombilic, cavité située dans le prolongement de l'axe à la base de la coquille, est large, occupant le quart du diamètre. Les jeunes individus possèdent une coquille velue, les poils disparaissent à l'état adulte pour ne laisser que la coquille jaunâtre à brun clair, avec une zone plus pâle en périphérie. Les stries d'accroissement sont irrégulières mais bien marquées.
Non renseigné pour le moment
Le Moine de Draparnaud fréquente préférentiellement les haies, les friches, les zones rocheuses et les bois clairs, jusqu'à 2 600 mètres dans les Alpes.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères
L'aire de répartition du Moine de Draparnaud va de l'est des Pyrénées au centre de l'Europe et jusqu'en Scandinavie. Elle a été observée localement en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, le Moine de Draparnaud ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.
Non renseigné pour le moment
Helix strigella Draparnaud, 1801

Observations mensuelles