Murin de Daubenton
Myotis daubentonii (Kuhl, 1817)
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Informations sur l'espèce
Taille : 43-55 mm
Envergure : 240-275 mm
Poids : 6-12 g
Petite chauve-souris aux grands pieds et aux oreilles courtes, le Murin de Daubenton présente un museau de couleur brun-rosé s’éclaircissant avec l’âge. Chez les jeunes individus, ce museau sera plutôt brun-gris. Le pelage dorsal est brun-gris tandis que celui du ventre est blanc-grisâtre, les oreilles sont brun foncé avec l’intérieur s’éclaircissant vers la base. Ce Murin possède des pattes massives et de grands pieds mesurant environ la moitié du tibia lui permettent d'attraper des insectes à la surface de l'eau. Son espérance de vie est de quatre ans et demi en moyenne.
Envergure : 240-275 mm
Poids : 6-12 g
Petite chauve-souris aux grands pieds et aux oreilles courtes, le Murin de Daubenton présente un museau de couleur brun-rosé s’éclaircissant avec l’âge. Chez les jeunes individus, ce museau sera plutôt brun-gris. Le pelage dorsal est brun-gris tandis que celui du ventre est blanc-grisâtre, les oreilles sont brun foncé avec l’intérieur s’éclaircissant vers la base. Ce Murin possède des pattes massives et de grands pieds mesurant environ la moitié du tibia lui permettent d'attraper des insectes à la surface de l'eau. Son espérance de vie est de quatre ans et demi en moyenne.
Non renseigné pour le moment
Bien que fortement lié aux milieux aquatiques (étangs, lacs, cours d’eau) où il chasse les insectes à la surface de l'eau, le Murin de Daubenton est également observé en forêt où il peut chasser en lisière. Les colonies de mise bas étant étroitement liées au réseau hydrographique et à la proximité de l’eau, on rencontre souvent l'espèce sous des ponts, dans des arbres creux et parfois dans des bâtiments situés à proximité, des milieux humides. Cette espèce s'accroche rarement dans le vide mais recherche plutôt les espaces étroits pour se cacher. Se collant à la paroi ou s’enfonçant dans les anfractuosités, elle hiberne dans les cavités souterraines d’octobre à avril, habituellement en solitaire ou en petits essaims. Très sédentaire, les déplacements observés entre le gîte d'hiver et le gîte d'été ne dépassent guère 100 km.
Reproduction
Les accouplements ont lieu généralement dans les quartiers d'hiver de septembre au printemps. Dès le mois de mai, les femelles se rassemblent dans les sites de parturition pour former des colonies de quelques individus à plusieurs dizaines. Elles peuvent changer de gîte à de nombreuses reprises. Les petits, un par femelle, naissent à la mi-juin et quittent le gîte dès leur quatrième semaine. Beaucoup seront matures dès l’automne.
Régime alimentaire
Le Murin de Daubenton part en chasse dès le coucher du soleil au-dessus des plans d'eau. C’est un opportuniste, son régime alimentaire est composé essentiellement de Diptères (moustiques), de Trichoptères et de Lépidoptères, qu’il capture d’un vol rapide et habile au ras de l’eau à l’aide de ses ailes ou de son uropatagium en guise d’épuisette et consomme en volant.
Réseau trophique
Les rapaces nocturnes et les chats sont les principaux prédateurs de cette espèce. Des prédations par les renards ont aussi été recensées.
Reproduction
Les accouplements ont lieu généralement dans les quartiers d'hiver de septembre au printemps. Dès le mois de mai, les femelles se rassemblent dans les sites de parturition pour former des colonies de quelques individus à plusieurs dizaines. Elles peuvent changer de gîte à de nombreuses reprises. Les petits, un par femelle, naissent à la mi-juin et quittent le gîte dès leur quatrième semaine. Beaucoup seront matures dès l’automne.
Régime alimentaire
Le Murin de Daubenton part en chasse dès le coucher du soleil au-dessus des plans d'eau. C’est un opportuniste, son régime alimentaire est composé essentiellement de Diptères (moustiques), de Trichoptères et de Lépidoptères, qu’il capture d’un vol rapide et habile au ras de l’eau à l’aide de ses ailes ou de son uropatagium en guise d’épuisette et consomme en volant.
Réseau trophique
Les rapaces nocturnes et les chats sont les principaux prédateurs de cette espèce. Des prédations par les renards ont aussi été recensées.
Le Murin de Daubenton est présent dans toute l’Europe, jusqu’en Scandinavie au nord et en Grèce au sud, avec des densités de populations plus fortes près des zones favorables. L’espèce est répandue en Bourgogne, notamment en Châtillonnais et en Morvan, où il se rencontre sous plusieurs ponts. Bien que relativement commune sur le département de Côte-d’Or, ses populations ont tendance à diminuer.
Non renseigné pour le moment
Myotis aedilus Jenyns, 1839
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Myotis albus Fitzinger, 1871
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Myotis capucinellus Fitzinger, 1871
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Myotis daubentoni (Kuhl, 1817)
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Myotis lanatus Crespon, 1844
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Myotis minutellus Fitzinger, 1871
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Myotis nathalinea Tupinier, 1977
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Myotis staufferi Fatio, 1890
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Myotis volgensis Eversmann, 1840
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Vespertilio daubentonii Kuhl, 1817