Aleurode du chou

Aleyrodes proletella (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Hemiptera Famille : Aleyrodidae Genre : Aleyrodes
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  • Première observation
    2018

  • Dernière observation
    2022

Informations sur l'espèce

Taille : environ 1,5 mm
L’Aleurode est un Hémiptère Sternorrhynche à l’allure de moucheron, caractérisé notamment par un rostre implanté sous les yeux et quatre ailes égales, membraneuses, opaques, avec de nombreuses nervures. Certaines espèces d’Aleurodes, comme l’Aleurode du Chou (Aleyrodes proletella), présentent des petites tâches gris pâle sur les ailes. Le corps de couleur crème et les ailes sont recouverts d’une fine poudre de cire blanche donnant un aspect farineux, d’où leur autre nom de « Mouche blanche ». Les deux sexes sont ailés et produisent un miellat abondant. Les larves sont ovales et aplaties, frangées de fils cireux, elles font penser à des Cochenilles.
Non renseigné pour le moment
Les Aleurodes vivent en grand nombre sur la face inférieure des feuilles, les plantes hôtes varient selon les espèces. L’Aleurode du Chou est ainsi communément observé sur le Chou.

Reproduction
La femelle pond plusieurs dizaines d’œufs à la face supérieure des feuilles, isolément ou par petits groupes. La larve se déplace puis se fixe et perd ses pattes lorsqu’elle a trouvé un endroit favorable pour effectuer sa première mue. Elle y reste pendant un an, cessant de s'alimenter au dernier stade larvaire, puis les adultes apparaissent au printemps suivant.


Régime alimentaire
Larve et adultes piquent les tissus de leurs plantes hôtes pour prélever la sève élaborée. Beaucoup d’espèces sont polyphages et peuvent se nourrir sur plusieurs espèces et dans différents biotopes.


Réseau trophique
Les larves d’Aleurodes sont la proie de divers insectes (Coccinelles, Chrysopes, Hyménoptères etc.), elles sont aussi les hôtes d’endoparasites.
Les échanges commerciaux ont facilité l’expansion des espèces à travers le monde, jusque dans les serres.
Relation avec l'Homme
L’affaiblissement des végétaux suite au prélèvement de la sève, la production de fumagine et la transmission de virus sont les actions les plus dommageables pour les plantes hôtes, cultivées ou ornementales. Les Aleurodes peuvent ainsi occasionner de gros dégâts économiques, notamment dans les régions tropicales. En France, où les espèces sont moins nombreuses, cette importance est moindre mais quelques espèces sont considérées comme nuisibles, par exemple l’Aleurode du Tabac (Bemisia tabaci) et l’Aleurode des serres (Trialeurodes vaporarium).
Non renseigné pour le moment
Aleyrodes chelidonii Latreille, 1807 | Phalaena proletella Linnaeus, 1758

Observations mensuelles