Petit Collier argenté

Boloria selene (Denis & Schiffermüller, 1775)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Heliconiinae Tribu : Argynnini Genre : Boloria
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  • Première observation
    1949

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Envergure : 28-38 mm
Le Petit Collier argenté se différencie du Grand Collier argenté (Boloria euphrosyne) par un revers des postérieures fortement contrasté, opposant des plages d’un brun sombre à des zones d’un jaune très pâle, voire crème. Le gros point noir cellulaire, repérable également sur la face supérieure des postérieures, n’est pas un caractère suffisamment discriminant car il existe, certes moins marqué, chez B. euphrosyne. Ce sont surtout les trois grosses macules nacrées disco-cellulaires qui restent le meilleur critère de différenciation. La Petite Violette (Boloria dia) a les ailes plus trapues et plus petites, et le dessous est dépourvu de taches argentées.
Non renseigné pour le moment
Le Petit Collier argenté est une espèce eurasiatique méso-hygrophile, hôte des forêts humides, clairières, prairies, marécages et lisières fraîches, ainsi que de la périphérie de tourbières ; on le rencontre également butinant sur les Cirses des pâtures extensives en fond de vallon. La chenille dépend des Violettes sauvages qui s’épanouissent en zone sylvatique. L’espèce trouve en Franche-Comté des habitats favorables plus nombreux, dans les prairies humides à sol acide ou dans le massif du Jura.

Reproduction
C’est une espèce bivoltine, ayant deux générations annuelles et dont les adultes volent de la mi-mai à fin juin, puis en août.


Régime alimentaire
Les adultes se nourrissent principalement du nectar des fleurs, les chenilles dévorent les plantes hôtes.


Réseau trophique
Les papillons sont les proies de nombreux insectivores, ils peuvent être consommés par d’autres insectes et des oiseaux par exemple.
Le Petit Collier argenté semble être en régression récente en Bourgogne et Franche-Comté. En France, on constate un repli modéré dans l’Ouest et le Nord, et l’espèce est largement absente dans les zones les plus chaudes. Largement répandue autrefois dans toutes les forêts de l’Île-de-France, puis limitée à deux massifs franciliens dans les années 1970, elle en a quasiment disparu aujourd’hui. En Bourgogne, le Petit Collier argenté a disparu de la majeure partie du département de l’Yonne, alors qu’il y était jadis très commun dans l’Auxerrois, et ne se retrouve plus que dans le massif morvandiau, et localement, dans les zones montueuses (Châtillonnais, Charollais, Nivernais). Très menacée dans les forêts de plaine de la Saône, l’espèce y subsistait encore en 2004. En Franche-Comté, elle est mieux distribuée jusqu’à 1 200 m (Doubs : Grand-Combe-Châteleu ; Haute-Saône : plateau des Mille Étangs), avec de grands hiatus dans les zones de plaine soumises à une sylviculture et à une agriculture productivistes.
Non renseigné pour le moment
Argynnis selene (Denis & Schiffermüller, 1775) | Brenthis selene (Denis & Schiffermüller, 1775) | Clossiana selene (Denis & Schiffermüller, 1775) | Clossiana selene selene (Denis & Schiffermüller, 1775) | Papilio selene Denis & Schiffermüller, 1775

Observations mensuelles