- 112 observations
-
85
communes -
52
observateurs
0
organisme -
Première observation
2016 -
Dernière observation
2024
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Informations sur l'espèce
Reproduction
Le cycle de vie de Diplolepis rosae s’étend sur une année. La reproduction est essentiellement parthénogénétique (de parthénos : vierge, les femelles peuvent se reproduire sans être fécondées par des mâles). En effet les mâles, au demeurant peu nombreux (4%), ne semblent guère fonctionnels. Les imagos émergent des galles en mai : juin, les femelles adultes vivent environ deux semaines.
Régime alimentaire
Les larves se nourrissent des tissus végétaux qui garnissent leurs cellules respectives, tissus qui se renouvellent à mesure de la consommation. La manipulation épigénétique de l’hôte ne se borne en effet pas seulement à la création de la galle protectrice mais aussi à l’alimentation continue et renouvelée des larves. Celles-ci termine leur développement vers fin octobre, passe l’hiver à l’abri dans la galle, s’y nymphose en début de printemps. Les imagos, dotés de mandibules puissantes, creusent un tunnel de sortie aussitôt éclos, vers mai-juin comme déjà indiqué.
Réseau trophique
Malgré l’impressionnante protection que représente cette galle massive avec sa dense fourrure protectrice, un grand nombre d’espèces de petites guêpes parasitoïdes ou inquilines (se développant conjointement dans la galle au détriment des larves légitimes) ont été recensées, notamment dans les groupes des Braconidés et Chalcidiens.
Comme déjà souligné, le Cynips du Rosier peut aussi, à l’occasion, se rencontrer sur nos Rosiers d’agrément. Toutefois, il n’apparaît pas qu’il y soit notablement nuisible ; sa galle est d’ailleurs plutôt une curiosité intéressante. Par ailleurs, il convient ici de souligner que la maîtrise, par les insectes inducteurs de galles, des processus épigénétiques régulant la morphogénèse végétale, devrait constituer un modèle prometteur pour une exploitation du végétal plus subtile et moins rigide que ne le font les actuelles procédures OGM qui interviennent et affectent directement la machinerie génétique elle-même.