- 48 observations
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28
communes -
34
observateurs
0
organisme -
Première observation
2011 -
Dernière observation
2025
Andryes - Auxerre - Bard-le-Régulier - Baubigny - Bellechaume - Bouilland - Champigny - Change - Cormot-Vauchignon - Cuiseaux - Dezize-lès-Maranges - Druyes-les-Belles-Fontaines - Épertully - Fontenay-près-Vézelay - La Rochepot - Le Creusot - Les Hauts de Forterre - Moraches - Plombières-lès-Dijon - Quenne - Sainte-Hélène - Saisy - Sassangy - Savigny-sur-Clairis - Sully - Vallery - Vanvey - Vernoy
Informations sur l'espèce
Avec ses ailes antérieures de couleur métallique jaune d'or à vert, plus foncée vers le bord, l'Adèle de la scabieuse ressemble à Cauchas rufimitrella, elle est toutefois plus grande. Les papillons, et notamment les mâles, sont remarquables par leurs antennes extrêmement longues qui leur permettent de « s'appuyer » sur l'air et de rester ainsi en vol très longtemps. Celles-ci mesurent environ deux fois et demie la taille des ailes des mâles, une fois et demie chez les femelles, elles sont épaisses et sombres à la base puis s'affinent et s'éclaircissent vers le haut. La tête du papillon présente une pilosité orange qui contraste avec ses yeux verts.
Reproduction
L'Adèle de la scabieuse a une génération par an, entre juin et août, les femelles pondent leurs œufs dans les capitules de fleurs. Plus tard, la nymphose aura lieu dans la rosette des feuilles à la base.
Régime alimentaire
Ses chenilles sont inféodées aux espèces des genres Knautia et Scabiosa dont elles se nourrissent, d'abord des graines puis des feuilles basales, tandis que les papillons en butinent les fleurs.
Réseau trophique
Comme les autres papillons, celui-ci entre dans le menu des oiseaux, des araignées, il peut également être parasité.
Cette espèce est probablement sensible à la disparition des pelouses fleuries et aux pesticides, ce à quoi s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière, du broyage systématique des haies, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure, ainsi que des pratiques agricoles et sylvicoles inappropriées : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Elle ne bénéficie toutefois pas d'un statut de protection particulier.