- 157 observations
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113
communes -
86
observateurs
0
organisme -
Première observation
1974 -
Dernière observation
2025
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Informations sur l'espèce
Envergure : 50-80 mm
C'est un papillon au dimorphisme sexuel marqué : les mâles diffèrent des femelles par leurs antennes en forme de peigne, qui les rend sensibles aux phéromones émises par les dames, et par leur taille, plus petite. Ils ont les ailes antérieures brunes marbrées de blanc et de brun pâle, les ailes postérieures sont jaunâtres, tandis que les femelles sont plus grisées avec un abdomen plus gros. Très proche du Paon de nuit austral, il s'en distingue par la marge de ses ailes antérieures incurvée vers l'intérieur et non bombée. Comme son Grand cousin, le Petit paon de nuit possède des ocelles, une sur chaque aile, des taches circulaires colorées ressemblant à des yeux, comme celle des plumes de la queue des Paons, et visant à intimider et effrayer les prédateurs. Les chenilles, d'abord fines et noirâtres, sont vertes avec des verrues jaunes et des stigmates oranges, des bandes noires apparaissent ensuite.
Reproduction
Les œufs sont déposés par petits paquets autour des tiges, jusqu'à quelques centaines. Les chenilles se nymphosent en août dans un cocon de soie particulièrement résistant en forme de poire, ouvert au pôle antérieur. Cette ouverture est protégée par une double palissade de fibres rigides qui ne peut s’ouvrir que vers l’extérieur lors de l’émergence de l'adulte. Cette espèce ne produit qu'une génération par an.
Régime alimentaire
La chenille se nourrit des feuilles de diverses plantes (Bouleau, Prunellier, Ronces, Bruyère…). De même que beaucoup de papillons nocturnes, les adultes ne possèdent pas de pièces buccales et ne s'alimentent pas, d'où leur courte durée de vie.
Réseau trophique
Comme les autres papillons nocturnes, le Petit paon de nuit entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
L'espèce ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier mais elle est sensible à la dégradation de son habitat et aux pesticides, à l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.