Informations sur l'espèce

Longueur : m:oins de 10 mm
Envergure : 15 à plus de 20 mm
Le fond des ailes de ce papillon est jaune-roux. Les ailes antérieures présentent deux bandes violet-rose qui atteignent le bord interne, ces bandes sont assez larges chez la génération dite vernale (avril-mai). Les chenilles des Géomètres en général sont appelées « arpenteuses » car elles s'allongent au maximum pour se déplacer, puis ramènent l'extrémité du corps au contact du thorax. Les chenilles de l'Ensanglantée de l'Oseille ont le corps vert, avec une alternance de bandes blanche, brun foncé, brun-roux en allant vers le dos, avec une ligne blanche dorsale. La tête est plus rougeâtre. Immobiles, les chenilles ressemblent à des brindilles difficiles à repérer par un prédateur.
Non renseigné pour le moment
L'Ensanglantée de l'Oseille est totalement diurne et elle ne vient pas à la lumière artificielle. Ce papillon affectionne les substrats siliceux, il fréquente ainsi préférentiellement les terrains sablonneux ou granitiques bien exposés au soleil. Il vole peu et se pose un peu plus loin lorsqu'il est dérangé.

Reproduction
Chez cette espèce, deux générations se succèdent entre avril et août-septembre. Les chenilles nymphosent soit tout de suite pour donner une autre génération d'imagos (d'adultes) la même année, soit attendant le printemps suivant.


Régime alimentaire
La chenille se développe sur et se nourrit quasi exclusivement de Petite Oseille (Rumex acetosella).


Réseau trophique
De même que les autres papillons nocturnes, l'Ensanglantée de l'Oseille entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée et mangée par les mantes. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
En France, l'Ensanglantée de l'Oseille est largement répandue, vous pourrez l'observer en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Comme tous les papillons, l'Ensanglantée de l'Oseille est sensible aux pesticides et à la disparition des espaces fleuris, mais elle ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. A ces menaces s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Lythria purpurata (Linnaeus, 1761) | Phalaena cruentaria Hufnagel, 1767 | Phalaena purpurata Linnaeus, 1761 | Phalaena rotaria Fabricius, 1798

Observations mensuelles