Angéronie du Prunier

Angerona prunaria (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Geometridae Sous-Famille : Ennominae Tribu : Gnophini Genre : Angerona
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    organisme

  • Première observation
    2001

  • Dernière observation
    2024

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Informations sur l'espèce

Longueur : environ 15 mm
Envergure : jusqu'à 50 mm
Aussi prénommée « Phalène du noisetier », l'Angéronie du prunier est un Géomètre qui cache bien son jeu : outre un dimorphisme sexuel très marqué, elle peut présenter différentes colorations. Les ailes des mâles varient effectivement du jaune à l'orangé, plus ou moins mouchetées, avec une tache brune allongée sur chacune des ailes, mais on observe aussi des formes aux ailes à dominante brune. Quant aux femelles, elles sont plus grandes que les mâles, jaune pâle avec des bandes brunes. Les chenilles, appelées « arpenteuses », comme chez les autres Géomètres, se déplacent en allongeant leur corps au maximum puis en ramenant l'extrémité au contact du thorax, donnant ainsi l'impression de mesurer la distance qu'elles parcourent. Leur corps a une coloration allant du brun jaunâtre clair au brun grisâtre. Le premier segment abdominal présente une paire de petites protubérances dorsales, le cinquième est muni d’une paire de longues protubérances coniques en position dorsale. En cas de danger, les chenilles s'immobilisent et ressemblent alors à des brindilles difficiles à repérer par un prédateur, camouflage réussi !
Non renseigné pour le moment
Les adultes volent activement au crépuscule de mai à juin, dans les bois clairs, les friches, les haies ou les jardins. On peut les apercevoir également en plein jour, lorsqu'ils sont dérangés et se réfugient dans les taillis et les frondaisons. Les chenilles se développent sur diverses essences de feuillus, Peupliers, Saules, Chênes, Prunellier etc.

Reproduction
La ponte a lieu au mois de juillet et l'éclosion en août. Ce sont les chenilles qui hivernent chez cette espèce, dès le mois de septembre. Elles poursuivront leur croissance au printemps de l’année suivante, puis effectueront leur nymphose entre deux feuilles réunies par un fil de soie. Les imagos (adultes) apparaissent ensuite et se reproduiront rapidement.


Régime alimentaire
Les chenilles d'Angéronie du Prunier se nourrissent de ses plantes hôtes, divers ligneux.


Réseau trophique
De même que les autres papillons nocturnes, l’Angéronie du prunier entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée et mangée par les mantes. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
Présente dans toute l'Europe, l'Angéronie du Prunier se rencontre jusqu'en Asie. En France, où elle est présente presque dans tout le pays, vous pouvez l'observer en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Comme tous les papillons, l'espèce est sensible aux pesticides et à la dégradation de son habitat, mais elle ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. Les papillons sont aussi attirés par les éclairages publics. Les effets négatifs de la circulation routière ne doivent pas être négligés : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Ennomos prunaria (Linnaeus, 1758) | Ennomos prunaria corylaria (Thunberg, 1784) | Geometra corylaria Thunberg, 1784 | Phalaena prunaria Linnaeus, 1758

Observations mensuelles