- 105 observations
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87
communes -
22
observateurs
0
organisme -
Première observation
1997 -
Dernière observation
2024
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Informations sur l'espèce
Envergure : 30-35 mm
L’Étrille dont nous parlons ici est bien un papillon, non le crabe du même nom ! Les ailes sont de couleur blanchâtre à grisâtre, ponctuées de petit points noirs. Les ailes antérieures présentent trois bandes transversales brunes, les postérieures deux. Les mâles, un peu plus petits que les femelles, s'en distinguent par leurs antennes bipectinées (en peigne). Les chenilles de l’Étrille, et des Géomètres en général, sont appelées « arpenteuses » : pour se déplacer, elles doivent s'allonger au maximum puis ramener l'extrémité du corps au contact du thorax. Elles ont le corps brun-jaunâtre très pâle, orné de points noirs et de lignes longitudinales plus sombres. Allongée, la chenille ressemble à une brindille.
Reproduction
L’Étrille a une seule génération par an. Les chenilles hivernent dans un cocon, elles poursuivront leur croissance puis effectueront leur nymphose et métamorphose au printemps de l’année suivante.
Régime alimentaire
La chenille se nourrit de ses différentes plantes hôtes, les adultes ne s'alimentent pas.
Réseau trophique
De même que les autres papillons nocturnes, l’Étrille entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée et mangée par les mantes. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
Comme tous les papillons, l’Étrille est sensible aux pesticides et à la disparition des prairies fleuries, mais elle ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. A ces menaces s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.