Phalène précoce
Theria primaria (Haworth, 1809)
Classe :
Insecta
Ordre :
Lepidoptera
Famille :
Geometridae
Sous-Famille :
Ennominae
Tribu :
Theriini
Genre :
Theria
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- 31 observations
-
10
communes -
9
observateurs
0
organisme -
Première observation
2004 -
Dernière observation
2025
Informations sur l'espèce
Longueur : environ 10 mm
Envergure : environ 25 mm
Cette espèce a des ailes antérieures gris-brun présentant deux lignes transversales encadrant une tache brune, les postérieures sont plus blanchâtres avec une tache brune et une ligne. Très proche de la Phalène chamoisée (Theria rupicapraria), la Phalène précoce s'en distingue après une minutieuse observation par ses ailes plus arrondies à l'apex (sommet) et par le point discal (zone de courbure de la bande transversale) plus rond et plus épais. Les genitalia (appareil génital) sont également différents. Le dimorphisme sexuel est très marqué chez ce papillon, les femelles présentent des ailes très réduites ne lui permettant pas de voler : on dit qu'elle est « brachyptère ». Les chenilles de la Phalène précoce et des Géomètres en général sont appelées « arpenteuses » car elles s'allongent au maximum pour se déplacer, puis ramènent l'extrémité du corps au contact du thorax. Chez la Phalène précoce, elles ont d'abord le corps vert orné de lignes blanches, puis brun-gris avec des points et bandes noirs bien dessinés. Immobiles, les chenilles ressemblent à des brindilles difficiles à repérer par un prédateur.
Envergure : environ 25 mm
Cette espèce a des ailes antérieures gris-brun présentant deux lignes transversales encadrant une tache brune, les postérieures sont plus blanchâtres avec une tache brune et une ligne. Très proche de la Phalène chamoisée (Theria rupicapraria), la Phalène précoce s'en distingue après une minutieuse observation par ses ailes plus arrondies à l'apex (sommet) et par le point discal (zone de courbure de la bande transversale) plus rond et plus épais. Les genitalia (appareil génital) sont également différents. Le dimorphisme sexuel est très marqué chez ce papillon, les femelles présentent des ailes très réduites ne lui permettant pas de voler : on dit qu'elle est « brachyptère ». Les chenilles de la Phalène précoce et des Géomètres en général sont appelées « arpenteuses » car elles s'allongent au maximum pour se déplacer, puis ramènent l'extrémité du corps au contact du thorax. Chez la Phalène précoce, elles ont d'abord le corps vert orné de lignes blanches, puis brun-gris avec des points et bandes noirs bien dessinés. Immobiles, les chenilles ressemblent à des brindilles difficiles à repérer par un prédateur.
Non renseigné pour le moment
Certaines espèces de Géomètres, comme la Phalène précoce, élaborent des glycopeptides, sorte d'antigels naturels, qui leur permettent de voler à de basses températures. Ne soyez donc pas surpris d'observer ce papillon voler en plein hiver ! Les adultes sont en effet actifs précocement dans l'année, dès mi-janvier-février (d'où son nom). Cette espèce fréquente les friches broussailleuses ensoleillées, les haies et lisières des bois.
Reproduction
L'espèce a une génération par an. En février, les œufs sont pondus par groupes denses sur les troncs et les branches, plus ou moins recouverts par des fragments d’écorce et divers débris végétaux. L'éclosion des chenilles a lieu au début du printemps, puis elles descendent au sol pour se nymphoser dans des petits cocons de soie. La Phalène précoce hiverne au stade de chrysalide, les imagos (adultes) émergeront au début de l’année suivante.
Régime alimentaire
La chenille se développe essentiellement sur de l'Aubépine dont elle se nourrit des feuilles, les adultes ne s'alimentent pas, d'où leur courte durée de vie.
Réseau trophique
De même que les autres papillons nocturnes, la Phalène précoce entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée et mangée par les mantes. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
Reproduction
L'espèce a une génération par an. En février, les œufs sont pondus par groupes denses sur les troncs et les branches, plus ou moins recouverts par des fragments d’écorce et divers débris végétaux. L'éclosion des chenilles a lieu au début du printemps, puis elles descendent au sol pour se nymphoser dans des petits cocons de soie. La Phalène précoce hiverne au stade de chrysalide, les imagos (adultes) émergeront au début de l’année suivante.
Régime alimentaire
La chenille se développe essentiellement sur de l'Aubépine dont elle se nourrit des feuilles, les adultes ne s'alimentent pas, d'où leur courte durée de vie.
Réseau trophique
De même que les autres papillons nocturnes, la Phalène précoce entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée et mangée par les mantes. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
La Phalène précoce est présente dans toute l'Europe septentrionale et méridionale mais son aire de répartition est à préciser en raison de sa ressemblance avec la Phalène chamoisée. Répandue en France, elle s'observe en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Comme tous les papillons, la Phalène précoce est sensible aux pesticides et à la dégradation de ses habitats, mais elle ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. Il faut ajouter à cela l'impact négatif de la circulation routière et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Comme tous les papillons, la Phalène précoce est sensible aux pesticides et à la dégradation de ses habitats, mais elle ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. Il faut ajouter à cela l'impact négatif de la circulation routière et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Geometra primaria Haworth, 1809
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Hibernia ibicaria Herrich-Schäffer, 1856
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