Informations sur l'espèce

Longueur : environ 20 mm
Envergure : 40-50 mm
Les ailes antérieures de ce papillon ressemblent à un morceau d'écorce parsemé de mousse : marbrées, elles mêlent des motifs grisâtres, brun-vert, vert, blanchâtres, avec une tache allongée blanche au centre, très caractéristique. La paire postérieure grisée, le bord des quatre ailes est régulièrement dentelé. D'abord verte, la chenille de la Noctuelle de l’arroche devient brun sombre, avec une ligne dorsale et une large bande rosée de chaque côté. La tête est plus pâle.
Non renseigné pour le moment
La Noctuelle de l’arroche fréquente divers milieux, ouverts ou non, plus ou moins humides, y compris en situation urbaine, où on peut voir les papillons voler de mai à octobre. Dans le Sud, on la trouve dans les ripisylves (bandes forestières des berges).

Reproduction
Deux générations se succèdent entre mai et octobre. Les chenilles effectuent leur nymphose dans le sol, dans un petit cocon, puis la chrysalide se métamorphose et libèrent les adultes, ou bien hiverne jusqu'au printemps suivant.


Régime alimentaire
La chenille consomme diverses plantes, dont les Arroches, les Renouées, les Oseilles et les Liserons, sur lesquelles elle effectue son développement.


Réseau trophique
Comme les autres papillons nocturnes, le Noctuelle de l’arroche entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
Cette espèce eurasiatique est largement répandue en Europe. On la rencontre partout en France à altitude moyenne, y compris en Bourgogne, elle se fait plus discrète sur le pourtour méditerranéen.
Relation avec l'Homme
La Noctuelle de l’arroche est sensible aux pesticides et à la transformation des paysages mais ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. Il faut ajouter à cela l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Hadena atriplicis (Linnaeus, 1758) | Phalaena atriplicis Linnaeus, 1758 |

Observations mensuelles