Informations sur l'espèce

Longueur : moins de 10 mm
Envergure : 20-25 mm
L'Arlequinette jaune est une petite noctuelle aux ailes antérieures jaune pâle tachées de noir d'où elle tire son nom. Les ailes postérieures sont brun pâle, l’abdomen aussi. Au repos, elle dispose ses ailes en toit au-dessus de l'abdomen, cachant les ailes postérieures. La chenille est brun-rougeâtre avec de chaque côté une large bande jaunâtre.
Non renseigné pour le moment
Ce papillon se rencontre en plein jour (surtout le matin) posé sur les herbes ou en vol dans les milieux ouverts, secs et ensoleillés. Il affectionne les milieux prairiaux chauds et les clairières les régions tempérées, les milieux frais en zone méditerranéenne, les forêts claires et prairies mésophiles jusqu'en moyenne altitude.

Reproduction
Entre avril et septembre, deux générations se succèdent. Les chenilles effectuent leur nymphose dans le sol, dans un petit cocon, puis la chrysalide se métamorphose et libèrent les adultes, ou bien hiverne jusqu'au printemps suivant.


Régime alimentaire
Les chenilles se nourrissent de leurs plantes hôtes, les liserons.


Réseau trophique
L'Arlequinette jaune entre dans le menu des chauves-souris, des oiseaux, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
L'Arlequinette jaune est une espèce eurasiatique qu'on rencontre partout en Europe. Répandue en France, elle est toutefois localisée. Elle s'observe en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
L'espèce est sensible aux pesticides et à la disparition des prairies fleuries mais ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. A ces menaces s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Acontia trabealis (Scopoli, 1763) | Agrophila sulphuralis (Linnaeus, 1767) | Agrophila sulphurea (Denis & Schiffermüller, 1775) | Agrophila trabealis (Scopoli, 1763) | Agrotera trabealis (Scopoli, 1763) | Erastria sulphurea (Denis & Schiffermüller, 1775) | Erastria trabealis (Scopoli, 1763) | Noctua sulphurea Denis & Schiffermüller, 1775 | Phalaena histrionella Goeze, 1783 | Phalaena trabealis Scopoli, 1763 | Pyralis sulphuralis Linnaeus, 1767

Observations mensuelles