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22
communes -
18
observateurs
0
organisme -
Première observation
1987 -
Dernière observation
2024
Arces-Dilo - Autun - Chastellux-sur-Cure - Corancy - Curtil-sous-Burnand - Fontaine-lès-Dijon - Glux-en-Glenne - Messigny-et-Vantoux - Mirebeau-sur-Bèze - Montacher-Villegardin - Pierre-Perthuis - Poiseul-lès-Saulx - Roussillon-en-Morvan - Sainte-Marie-sur-Ouche - Saint-Germain-du-Bois - Saint-Moré - Saulieu - Serley - Vergigny - Vernot - Vézelay - Voutenay-sur-Cure
Informations sur l'espèce
Envergure : environ 35 mm
L'Avrilière a des faux airs avec la Runique, elle est toutefois plus petite et vole plus tôt dans l'année. Tout comme chez cette dernière, les motifs des ailes de l'Avrière lui permettent de se camoufler aisément parmi certains lichens : les ailes antérieures et le thorax sont d'un bleu-vert pâle avec des motifs sinueux noirs. Les ailes postérieures sont d'un gris-roux devenant plus foncé en allant vers la marge. Les antennes et les pattes sont blanc et noir alternés. La chenille se distingue facilement de celle de la Runique avec son corps roux, noir et blanc, et muni de faisceaux de longues soies rousses.
Reproduction
Cette espèce n'a qu'une génération par an, elle est relativement rare.
Régime alimentaire
Les chenilles se nourrissent de feuilles et bourgeons des feuillus sur lesquelles elles se développent, principalement les Chênes et le Hêtre.
Réseau trophique
Comme les autres papillons nocturnes, l'Avrilière entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et oiseaux diurnes, des araignées, elle peut également être parasitée. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
L'Avrilière ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier mais est sensible, comme tous les papillons, à la dégradation de son habitat et aux pesticides, à l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.