Courlis cendré

Numenius arquata (Linnaeus, 1758)

Classe : Aves Ordre : Charadriiformes Famille : Scolopacidae Genre : Numenius
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  • Première observation
    1981

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Taille : 50 à 60 cm de long et 0,8 à 1 m d'envergure
Poids : Morphologie Taille : 50 à 60 cm de long et 0,8 à 1 m d'envergure Poids moyen : 600 à 950 g Le Courlis cendré, pouvant approcher le mètre d'envergure, est le plus grand limicole européen. A côté, les bécassines, chevaliers et bécasseaux font office de nains ! Son très long bec fin et arqué permet une identification immédiate. Son plumage est strié de brun et beige. Ses longues pattes sont grisâtres. En vol, on remarquera le croupion blanc qui remonte sur le dos en dorme de pointe. Habitat Pendant leurs migrations, les Courlis cendrés peuvent faire halte au bord de n'importe quelle zone humide, en bord de mer, ou dans un champ inondé par exemple. En revanche, les couples nicheurs de notre région sont exclusivement installés dans les vastes secteurs de prairies de fauche du bassin Loire-Allier et du val de Saône. Période de reproduction Il est rare que le Courlis cendré passe l'hiver en Bourgogne. C'est plus souvent dès le début du mois de mars que les premiers oiseaux sont de retour sur leurs sites habituels et laissent entendre leur chant magnifique. Dès la fin du mois, les premiers œufs sont pondus dans les nids, dissimulés au sol dans les hautes herbes. Les poussins grandissent de mai à mi-juin, si une fauche n'est pas intervenue entre temps. Régime alimentaire En période de reproduction, le Courlis cendré glane vers et insectes, mais l'hiver en bord de mer les petits crabes et les mollusques figurent aussi à son menu. Relation avec l’homme En 15 ans, la moitié des Courlis cendrés du val de Saône côte-d'orien a disparu. Il est d'ailleurs classé "vulnérable" sur la Liste Rouge de Bourgogne. Ce constat alarmant a deux causes très bien connues : de nombreuses prairies sont chaque année retournées et cultivées en maïs, et les fauches précoces tuent une grande partie des jeunes courlis. Destruction de l'habitat et des nichées, il n'en faut pas plus pour faire s'effondrer une population. Réseau trophique Les œufs et oisillons, placés à même le sol, sont très vulnérables face aux corvidés, rapaces et prédateurs terrestres. Répartition géographique Le Courlis cendré se reproduit sur les îles britanniques, en Europe de l'Ouest, en Scandinavie et à travers toute l'Asie jusque dans le nord de la Chine. Fiche rédigée par Antoine Rougeron (LPO Côte-d'Or)
Le Courlis cendré, pouvant approcher le mètre d'envergure, est le plus grand limicole européen. A côté, les bécassines, chevaliers et bécasseaux font office de nains ! Son très long bec fin et arqué permet une identification immédiate. Son plumage est strié de brun et beige. Ses longues pattes sont grisâtres. En vol, on remarquera le croupion blanc qui remonte sur le dos en dorme de pointe.
Non renseigné pour le moment
Pendant leurs migrations, les Courlis cendrés peuvent faire halte au bord de n'importe quelle zone humide, en bord de mer, ou dans un champ inondé par exemple. En revanche, les couples nicheurs de notre région sont exclusivement installés dans les vastes secteurs de prairies de fauche du bassin Loire-Allier et du val de Saône.

Régime alimentaire
En période de reproduction, le Courlis cendré glane vers et insectes, mais l'hiver en bord de mer les petits crabes et les mollusques figurent aussi à son menu.


Réseau trophique
Les œufs et oisillons, placés à même le sol, sont très vulnérables face aux corvidés, rapaces et prédateurs terrestres.
Le Courlis cendré se reproduit sur les îles britanniques, en Europe de l'Ouest, en Scandinavie et à travers toute l'Asie jusque dans le nord de la Chine.
Non renseigné pour le moment
Scolopax arcuata Linnaeus, 1758 | Scolopax arquata Linnaeus, 1758 | Tringa arquata (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles