Perdrix rouge
Alectoris rufa (Linnaeus, 1758)
- 237 observations
-
121
communes -
75
observateurs
0
organisme -
Première observation
1981 -
Dernière observation
2024
Alligny-Cosne - Alligny-en-Morvan - Arquian - Artaix - Aubigny-la-Ronce - Autun - Avril-sur-Loire - Béard - Beaulieu - Beaune - Beurizot - Blanzy - Brion - Bulcy - Chamoux - Champallement - Champeau-en-Morvan - Champvert - Châteauneuf - Châtillon-en-Bazois - Chenôves - Chevenon - Chissey-lès-Mâcon - Combertault - Commarin - Corgengoux - Cosne-Cours-sur-Loire - Courcelles-Frémoy - Courcelles-lès-Montbard - Decize - Devay - Dornecy - Dracy-lès-Couches - Étang-sur-Arroux - Fleury-la-Montagne - Foissy-lès-Vézelay - Francheville - Fretterans - Garchy - Igé - Jouey - La Bussière-sur-Ouche - La Celle-sur-Loire - La Charité-sur-Loire - La Grande-Verrière - Laizy - La Roche-en-Brenil - Larochemillay - La Roche-Vineuse - Le Breuil - Les Bizots - Les Maillys - Les Ormes - Lixy - Lucenay-lès-Aix - Lucenay-l'Évêque - Luthenay-Uxeloup - Manlay - Marcy - Marsannay-le-Bois - Martigny-le-Comte - Massingy-lès-Vitteaux - Mesmont - Mesves-sur-Loire - Mesvres - Millay - Millery - Monéteau - Monthelon - Mont-Saint-Jean - Moraches - Myennes - Nannay - Narcy - Neuilly - Oisy - Perroy - Poil - Posanges - Pougny - Pouilly-sur-Loire - Prémery - Préporché - Quarré-les-Tombes - Quemigny-sur-Seine - Quincy-le-Vicomte - Reclesne - Rix - Saincaize-Meauce - Saint-Brisson - Saint-Christophe-en-Bresse - Saint-Gervais-sur-Couches - Saint-Hilaire-Fontaine - Saint-Laurent-d'Andenay - Saint-Loup - Saint-Martin-du-Tertre - Saint-Martin-sur-Nohain - Saint-Père - Saint-Sernin-du-Bois - Saint-Sernin-du-Plain - Saint-Vallier - Saint-Vérain - Sardy-lès-Épiry - Saulieu - Sougy-sur-Loire - Suilly-la-Tour - Sussey - Talmay - Tanay - Tart - Thil-sur-Arroux - Thury - Til-Châtel - Tracy-sur-Loire - Tramayes - Tresnay - Varennes-lès-Narcy - Venizy - Vielmanay - Villethierry - Voudenay
Informations sur l'espèce
Poids : Morphologie Taille : 32 à 34 cm de long et 45 à 50 cm d'envergure Poids moyen : 400 à 550 g La Perdrix rouge n'a guère plus de rouge sur son plumage que la Perdrix grise. Alors pourquoi ce qualificatif ? Pour les zones de peau nue ! En effet, ses pattes, son bec et le tour de son œil sont d'un rouge bien vif. Le dessus de l'oiseau est brun uni, les flancs sont élégamment barrés de motifs blancs, roux et noir, et la tête présente un joli motif : sourcil blanc, collier noir partant des yeux et se fondant sur la poitrine en un chapelet de points noirs. Habitat Quand on trouve la Perdrix rouge dans les zones de grande culture, c'est sûrement que l'on a affaire à des oiseaux relachés pour la chasse. Car naturellement, la Perdrix rouge est une espèce des milieux secs, ensoleillés et diversifiés : une mosaïque de petites parcelles traitées en vignes, en prairies et en cultures, avec des haies ou buissons, sera parfaite pour elle. Période de reproduction Les Perdrix rouges peuvent être observées en couple toute l'année, mais les chants, des sons rauques et rythmés, commencent en mars. Les perdreaux suivant leurs parents peuvent être aperçus dès les premiers jours de juin. En septembre, les familles sont normalement toujours composées. Régime alimentaire Si l'adulte est herbivore et granivore, les jeunes sont surtout nourris avec des insectes. Ainsi, une raréfaction des ces derniers aura une influence directe sur le succès de reproduction de la Pedrix rouge. Relation avec l’homme Dans un permier temps, cette espèce a été relachée massivement (à partir de sujets d'élevage non adaptés à la survie dans la nature) afin de maintenir des populations assez satisfaisantes pour en permettre la chasse. Désormais, le monde cynégétique s'oriente davantage vers des plans de gestion sur de grands territoires visant à favoriser la reproduction naturelle de cette espèce réglementée au niveau communautaire (Directive Oiseaux). C'est bien sûr mieux, mais si l'agriculture moderne continue à simplifier les paysages à l'extrême et la viticulture a autant utiliser de pesticides, ces efforts risquent bien d'être vains. Réseau trophique Si les oiseaux relâchés juste avant l'ouverture de la chasse sont faciles à tirer, il ne fait aucun doute qu'ils seront également des proies faciles pour les renards et autres autours des palombes. Pour ce qui est des oiseaux sauvages, la prédation s'effectuera surtout sur les œufs et poussins, de la part des mustélidés, blaireaux, hérissons ou encore corvidés. Répartition géographique On prend conscience de la nécessité de protéger cette espèce à la vue de sa carte de répartition : au niveau mondial, la Perdrix rouge est un oiseau très rare et localisé. Ainsi, on ne la trouve qu'au Portugal, en Espagne, en Angleterre, dans les dieux tiers sud de la France et dans le nord de l'Italie. En Côte-d'Or, on pourra la rencontrer dans l'Auxois, sur la côte et parfois aussi en plaine. Fiche rédigée par Antoine Rougeron (LPO Côte-d'Or)
La Perdrix rouge n'a guère plus de rouge sur son plumage que la Perdrix grise. Alors pourquoi ce qualificatif ? Pour les zones de peau nue ! En effet, ses pattes, son bec et le tour de son œil sont d'un rouge bien vif. Le dessus de l'oiseau est brun uni, les flancs sont élégamment barrés de motifs blancs, roux et noir, et la tête présente un joli motif : sourcil blanc, collier noir partant des yeux et se fondant sur la poitrine en un chapelet
Régime alimentaire
Si l'adulte est herbivore et granivore, les jeunes sont surtout nourris avec des insectes. Ainsi, une raréfaction des ces derniers aura une influence directe sur le succès de reproduction de la Pedrix rouge.
Réseau trophique
Si les oiseaux relâchés juste avant l'ouverture de la chasse sont faciles à tirer, il ne fait aucun doute qu'ils seront également des proies faciles pour les renards et autres autours des palombes. Pour ce qui est des oiseaux sauvages, la prédation s'effectuera surtout sur les œufs et poussins, de la part des mustélidés, blaireaux, hérissons ou encore corvidés.