Bruant proyer
Emberiza calandra Linnaeus, 1758
- 736 observations
-
234
communes -
114
observateurs
0
organisme -
Première observation
1981 -
Dernière observation
2025
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Informations sur l'espèce
Poids : Morphologie Taille : 19 cm de long et 26 à 32 cm d'envergure Poids moyen : 38 à 55 g Le Bruant proyer partage les couleurs sable et brune avec l'Alouette des champs. Pour l'en différencier, on notera le bec fort et jaunâtre ou encore l'absence de blanc sur les côtés de la queue. Chez le proyer, tous les plumages se ressemblent, il n'est donc pas possible de reconnaître les mâles des femelles, ni les jeunes bien rapidement après leur émancipation ! Habitat Ce passereau est une espèce typique des paysages agricoles ouverts bourguignons : prairies de fauche, talus herbeux, secondairement plaines céréalières, dotés de perchoirs pas trop hauts (fils aériens, arbrisseaux, piquets). Peu exigeant sur le site de chant, il peut se satisfaire d'un minuscule buisson coincé entre les quatre pattes d'un pylône HT. Période de reproduction Migrateur partiel, le Bruant proyer est bien rare l'hiver en Bourgogne. Les oiseaux vus dès la fin du mois de février ne sont pas des hivernants, mais déjà des migrateurs sur la route du retour, ou des nicheurs déjà installés sur leur territoire. La période des chants démarre en mars, pour culminer en avril-mai. Les nourrisages sont pour la plupart observés en juin, ce qui donne des pontes autour de fin mai – début juin. Les jeunes proyers observés fin juillet sont sûrement le fruit de deuxièmes nichées. Régime alimentaire Son bec le prouve, le Bruant proyer est avant tout un granivore. Pourtant, ce sont surtout avec des insectes et chenilles que les oisillons sont nourris. Relation avec l’homme Oiseau des milieux agricoles par excellence, le Bruant proyer souffre de l'utilisation massive de pesticides ainsi que de la disparition des milieux herbacés. Cet oiseau est protégé en France. Réseau trophique Le Bruant proyer est la cible de nombreux prédateurs, et on estime qu'au moins la moitié des reproductions tentées échoue de ce fait. Si l'Epervier d'Europe et le Faucon peuvent capturer les adultes, les nids, situés très bas, sont détruits par les corvidés, petits rongeurs ou mustélidés. Les busards peuvent également à l'occasion s'emparer des jeunes proyers à peine sortis du nid. Répartition géographique Le Bruant proyer est surtout réparti sur une zone comprenant l'Afrique du Nord, l'Europe et le Moyen-Orient jusqu'à la mer Caspienne. Au Nord, il ne dépasse pas le Danemark. En Côte-d'Or, il est présent sur toutes les plaines ouvertes. Seuls quelques secteurs trop forestiers sont évités (forêt de Châtillon, Morvan, montagne d'arrière-côte...). Fiche rédigée par Antoine Rougeron (LPO Côte-d'Or)
Le Bruant proyer partage les couleurs sable et brune avec l'Alouette des champs. Pour l'en différencier, on notera le bec fort et jaunâtre ou encore l'absence de blanc sur les côtés de la queue. Chez le proyer, tous les plumages se ressemblent, il n'est donc pas possible de reconnaître les mâles des femelles, ni les jeunes bien rapidement après leur émancipation !
Régime alimentaire
Son bec le prouve, le Bruant proyer est avant tout un granivore. Pourtant, ce sont surtout avec des insectes et chenilles que les oisillons sont nourris.
Réseau trophique
Le Bruant proyer est la cible de nombreux prédateurs, et on estime qu'au moins la moitié des reproductions tentées échoue de ce fait. Si l'Epervier d'Europe et le Faucon peuvent capturer les adultes, les nids, situés très bas, sont détruits par les corvidés, petits rongeurs ou mustélidés. Les busards peuvent également à l'occasion s'emparer des jeunes proyers à peine sortis du nid.