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    communes

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    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    1965

  • Dernière observation
    2024

Aluze - Ancey - Anost - Antheuil - Arcey - Aubaine - Auxy - Baubigny - Baulme-la-Roche - Belleneuve - Blannay - Blanot - Bouhey - Bouilland - Boussenois - Brinon-sur-Beuvron - Burnand - Cersot - Chaignay - Chambolle-Musigny - Change - Chassey-le-Camp - Châtel-Censoir - Chaudenay-la-Ville - Chenôve - Chevannes-Changy - Chissey-en-Morvan - Chissey-lès-Mâcon - Civry-en-Montagne - Colombier - Corcelles-les-Monts - Cormot-Vauchignon - Crugey - Cry - Culles-les-Roches - Curtil-sous-Burnand - Cussey-les-Forges - Cussy-les-Forges - Dezize-lès-Maranges - Diénay - Dijon - Duesme - Échevronne - Étalante - Fixin - Fleurey-sur-Ouche - Fley - Fontaines - Girolles - Givry - Givry - Glux-en-Glenne - Gurgy-la-Ville - Irancy - Jambles - La Bussière-sur-Ouche - Laives - La Rochepot - Le Creusot - Les Goulles - Leuglay - Liernais - Lucey - Lusigny-sur-Ouche - Mailly-le-Château - Marcilly-et-Dracy - Marcilly-lès-Buxy - Marigny-le-Cahouët - Marmagne - Marsannay-la-Côte - Mellecey - Meloisey - Mercurey - Merry-sur-Yonne - Messigny-et-Vantoux - Millay - Moloy - Montagny-lès-Buxy - Montceau-et-Écharnant - Mont-Saint-Jean - Morey - Nantoux - Nolay - Noyers - Nuars - Nuits - Orain - Pellerey - Plombières-lès-Dijon - Poiseul-lès-Saulx - Pommard - Sacquenay - Saint-Désert - Saint-Émiland - Saint-Jean-de-Bœuf - Saint-Léger-sous-Beuvray - Saint-Prix - Saint-Romain - Saint-Vallerin - Saulieu - Saulx-le-Duc - Savianges - Source-Seine - Stigny - Thorey-sur-Ouche - Til-Châtel - Tramayes - Uchon - Val-Suzon - Vanvey - Vault-de-Lugny - Velars-sur-Ouche - Vernot - Véronnes - Veuvey-sur-Ouche - Villecomte - Villiers-le-Duc - Vireaux - Vitteaux - Voutenay-sur-Cure

Informations sur l'espèce

Envergure : 25-30 mm
Les quatre ailes, à dominante fauve orangé, portent une large bordure brune. C’est la face inférieure des ailes postérieures qui caractérise au mieux l’espèce, rehaussée de taches nacrées blanches à jaune clair, très marquées, se détachant vigoureusement sur le fond fauve orangé. Chez les mâles, la strie androconiale noire de l’aile antérieure, en forme de virgule, est parsemée d’écailles argentées. On ne peut confondre cette espèce qu’avec Ochlodes sylvanus, surtout au vol. Toutefois, les deux espèces s’activent rarement à la même période, la Virgule étant plus tardif. Ce sont surtout les taches de la face inférieure qui permettent de les séparer : claires, nacrées et nettes chez la Virgule, jaunes et diffuses chez O. sylvanus.
Non renseigné pour le moment
La Virgule, xérophile et orophile, montre une nette préférence pour les pelouses lacunaires ou écorchées, où la roche affleure par endroits. Elle s’y pose fréquemment sur les pierres pour se chauffer. Les anciennes carrières, les corniches, les éboulis et les pelouses régulièrement arasées par un pâturage extensif comptent parmi ses lieux de prédilection. Cette Hespérie exige en outre la présence de plantes nectarifères, en particulier de Scabieuses et de Cirses. Très farouche, elle observe un vol très rapide, bas mais court. Les mâles pourchassent vigoureusement et très loin leurs congénères. Ils reviennent rarement se poser au même endroit. La chenille vit sur le Lotier corniculé (Lotus corniculatus) et la Coronille bigarrée (Securigera varia).

Reproduction
Les adultes de cette espèce univoltine volent surtout de début août à début septembre. Ils ont tendance à émerger plus tôt qu’autrefois, parfois dès juillet.


Régime alimentaire
Les adultes se nourrissent principalement du nectar des fleurs, les chenilles dévorent les plantes hôtes.


Réseau trophique
Les papillons sont les proies de nombreux insectivores, ils peuvent être consommés par d’autres insectes et des oiseaux par exemple.
Espèce eurasiatique, elle est en déclin dans l’ouest, le centre et le nord de la France. Surtout calcaricole comme sur les plateaux hauts-saônois et dans le Sud du Jura jusqu’à 1 200 m, elle se montre cependant sur terrains acides, notamment sur pelouses rases dans la partie méridionale des Vosges, ainsi que sur les contreforts méridionaux du Morvan, où elle s’est fortement raréfiée. En Bourgogne, elle fréquente surtout le plateau et la montagne de Côte-d’Or, et les côtes calcaires ; elle a disparu de la plupart des stations du Châtillonnais et de l’Yonne.
Non renseigné pour le moment
Augiades comma (Linnaeus, 1758) | Hesperia comma comma (Linnaeus, 1758) | Papilio comma Linnaeus, 1758 | Urbicola comma galliaemeridiei Verity, 1928

Observations mensuelles