- 267 observations
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174
communes -
74
observateurs
0
organisme -
Première observation
1976 -
Dernière observation
2025
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Informations sur l'espèce
Envergure : 40-70 mm
Les individus adultes de Bombyx de la Ronce sont velus et robustes, le mâle est plus petit que la femelle. Les ailes sont brun-jaunâtre chez les mâles, plus grisées chez les femelles, les ailes antérieures marquées par deux lignes transversales blanchâtres. La chenille est noire, avec des cercles jaunes au niveau des jointures de chaque segment. Les chenilles du Bombyx de la ronce sont surnommées « Anneau du diable » en raison de leur position défensive typique en anneau, mais contrairement à leur qualificatif, elles sont pourtant peu urticantes.
Reproduction
Le Bombyx de la Ronce n'a qu'une génération par an. Après émergence, la reproduction suit rapidement et la femelle pond ses œufs par petits paquets sur les feuilles et tiges des plantes. Les chenilles se développent pendant plusieurs mois, puis elles hivernent et se nymphosent au début du printemps suivant, sans former de cocon. Les chenilles errant en automne à la recherche d'un abri pour l'hiver étaient autrefois communes en bord de prairies, sur les talus, mais le broyage systématique les a éradiqués de ces stations-relai.
Régime alimentaire
La chenille du Bombyx de la ronce s'accommode de diverses plantes sur lesquelles elle se développe et qu'elle ajoute à son menu (elles sont dites polyphages) : Potentilles, Trèfles, Ronces, Prunellier, Fraisiers etc. De même que beaucoup de papillons nocturnes, les adultes ne s'alimentent pas, d'où leur courte durée de vie réduite à quelques jours.
Réseau trophique
Comme les autres papillons nocturnes, le Bombyx de la Ronce entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
L'espèce est sensible aux pesticides et à la disparition des prairies fleuries mais ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. A cela s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies, du broyage des bords de pairie, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure, qui tuent un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.