Sphinx du Liseron (Le)

Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)


  • 130
    observations

  • 82
    communes

  • 86
    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Envergure : environ 10 cm
Ce papillon migrateur a une forme générale de triangle, caractéristique des Sphingidés. Avec son corps épais et ses ailes relativement étroites, le Sphinx du Liseron a un vol puissant et rapide, et pratique le vol stationnaire. Les ailes de ce papillon sont brun foncé, ternes, mais son abdomen est zébré de noir, de rosé, de blanc et d'un peu de rouge près du thorax. Les chenilles, glabres, ont le corps d'un vert lumineux et orné, de chaque côté, de sept stries obliques blanches et noires. Elles présentent un appendice sur le huitième segment abdominal, une corne courbée en haut.
Non renseigné pour le moment
Le Sphinx du Liseron fréquente les prairies et nos jardins. Comme son nom l'indique, sa chenille se développe principalement sur le Liseron des champs (Convolvulus arvensis) et des Ipomées, mais aussi sur des Rumex, Impatiens, Chrysanthenum etc. Les adultes sont actifs dès le crépuscule, ils volent de juin à octobre.

Reproduction
La reproduction suit l'émergence des adultes, la ponte a ensuite lieu au revers des feuilles des plantes hôtes et la nymphose se déroule au sol. Sous nos latitudes, deux générations se succèdent entre juin et octobre, mais uniquement les années où il atteint nos régions.


Régime alimentaire
Les chenilles se nourrissent des feuilles de Liserons, de Rumex et d'autres plantes prairiales. Les adultes s'alimentent, on peut les apercevoir butinant les fleurs d'un vol rapide et stationnaire, parfois même de jour.


Réseau trophique
Comme les autres papillons nocturnes, le Sphinx du Liseron entre dans le menu des chauves-souris, des rapaces nocturnes et des oiseaux diurnes, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles pour nourrir leurs petits.
De répartition afro-tropicale, on trouve le Sphinx du Liseron jusqu'en Papouasie. Il migre depuis l'Afrique jusqu'en Europe où il se reproduit. Répandu en France, on peut l'observer en Bourgogne, particulièrement certaines années à l'automne chaud.
Relation avec l'Homme
L'espèce est sensible aux pesticides et à la disparition des prairies fleuries mais ne bénéficie pas d'un statut de protection particulier. A cela s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière, de la destruction des haies et de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure, qui tuent un nombre très important d'adultes et de chenilles. Les facteurs météorologiques extrêmes des dernières années viennent s'ajouter à ces pressions.
Non renseigné pour le moment
Agrius ichangensis Tutt, 1904 | Agrius javanensis Tutt, 1904 | Agrius tahitiensis Tutt, 1904 | Herse aksuensis O. Bang-Haas, 1927 | Herse convolvuli (Linnaeus, 1758) | Herse marshallensis Clark, 1922 | Herse peitaihoensis Clark, 1922 | Protoparce convolvuli (Linnaeus, 1758) | Protoparce distans Butler, 1876 | Protoparce indica Skell, 1913 | Protoparce orientalis Butler, 1876 | Sphinx abadonna Fabricius, 1798 | Sphinx batatae Christ, 1882 | Sphinx convolvuli Linnaeus, 1758 | Sphinx nigricans Cannaviello, 1900 | Sphinx pseudoconvolvuli Schaufuss, 1870 | Sphinx roseafasciata Koch, 1865

Observations mensuelles