Loutre d'Europe
Lutra lutra (Linnaeus, 1758)
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Informations sur l'espèce
Elle est parfaitement adaptée à la vie aquatique grâce à son corps hydrodynamique, long et fuselé, ses pattes courtes aux pieds palmés, sa tête aplatie, sa queue puissante qui lui sert de propulseur et de gouvernail, ses yeux et ses oreilles de petite taille situés au sommet du crâne et alignés avec les narines. De plus, sous l’eau, la Loutre a une excellente vue, ses oreilles et ses narines se ferment automatiquement. Ses moustaches lui permettent de détecter ses proies et ses obstacles. Sa fourrure (jusqu’à 80 000 poils au centimètre carré !) la protège du froid. Elle est brune sur le dos et crème sur le ventre.
Non renseigné pour le moment
La Loutre fréquente une grande variété de milieux aquatiques, depuis la mer jusqu’aux lacs de montagne. En Bourgogne, elle vit près des ruisseaux, rivières, fleuves et canaux, tourbières, étangs et grands réservoirs, bras mort et marais. Son domaine vital est très vaste allant jusqu’à 30 km de berges, selon les ressources disponibles, où elle peut disposer de plusieurs dizaines de couches, d’abris ou catiches utilisés respectivement pour le repos et la mise bas. Les couches sont de simples endroits à même le sol comme un buisson au bord de l’eau, un tas de bois, une anfractuosité de rocher, des éboulis, une épaisse couche de mousse. Les abris sont généralement des terriers, des éboulis rocheux, des vieux arbres, les sous-berges ou encore les enrochements d’un pont. La catiche est le gîte principal et le plus élaboré, avec généralement une entrée sous l’eau et une autre dissimulée dans la végétation rivulaire servant d’issue de secours.
Régime alimentaire
Au sommet de la chaîne alimentaire, la Loutre se nourrit principalement de poissons (50 à 90 %), mais aussi d’amphibiens, de crustacés et plus rarement, de mollusques, de reptiles, de petits mammifères, d’oiseaux et de matières végétales selon les saisons. Elle consomme quotidiennement 10 à 15 % de son poids.
Réseau trophique
La Loutre est un super prédateur au sommet de la chaine alimentaire. L'Homme a longtemps été son prédateur du fait de la chasse.
Régime alimentaire
Au sommet de la chaîne alimentaire, la Loutre se nourrit principalement de poissons (50 à 90 %), mais aussi d’amphibiens, de crustacés et plus rarement, de mollusques, de reptiles, de petits mammifères, d’oiseaux et de matières végétales selon les saisons. Elle consomme quotidiennement 10 à 15 % de son poids.
Réseau trophique
La Loutre est un super prédateur au sommet de la chaine alimentaire. L'Homme a longtemps été son prédateur du fait de la chasse.
Avant les années soixante-dix, la Loutre était encore présente sur d’assez nombreux cours d’eau. La régression se précise ensuite. Au milieu des années quatre-vingt jusqu’aux années quatre vingt-dix, les spécialistes s’accordaient à dire que l’espèce avait disparu de Bourgogne. Les importants suivis entre 1999 et 2006 se sont montrés infructueux, témoignant d’une densité de population extrêmement faible. Depuis une quinzaine d’années, la Loutre a engagé un mouvement de reconquête de ses anciens territoires au niveau national. La Bourgogne n’y fait pas exception. La protection légale porte enfin ses fruits ! Ainsi, depuis 2010, les indices de présence se font plus réguliers dans le Morvan : les effectifs se renforcent enfin ! Ailleurs en Bourgogne, la sirène de nos rivières montre désormais le bout de son nez de plus en plus souvent sur la Loire et l’Allier grâce à l’extension des populations du Massif central. Une jonction avec la population morvandelle est maintenant attendue par les rivières l’Aron et l’Arroux. Son retour sur le bassin de la Saône pourrait se faire prochainement, aussi bien par un basculement depuis le bassin de la Loire que par une remontée par la région Rhône-Alpes, où quelques indices récents ont été découverts, mais les obstacles restent encore nombreux.
Relation avec l'Homme
Sous la pression du piégeage et de la chasse, son comportement s’est modifié : la Loutre est désormais essentiellement nocturne et reste solitaire dans nos contrées. Les principales causes de son déclin sont liées à son piégeage et sa chasse au cours du XIXe et du XXe siècle : sa fourrure exceptionnelle lui a fait payer un lourd tribut. À l’époque, le prix d’une peau de loutre était plus élevé que le salaire mensuel d’un ouvrier ! D’autres facteurs combinés ont failli sonner le glas de cette espèce : la dégradation des zones humides, l’intensification agricole, la pollution de l’eau notamment au travers de la contamination des poissons (PCB ou le DDT). Aujourd'hui, la Loutre est protégée par la Loi française et est inscrite aux annexes II et IV de la Directive Habitats-Faune-Flore.
Sous la pression du piégeage et de la chasse, son comportement s’est modifié : la Loutre est désormais essentiellement nocturne et reste solitaire dans nos contrées. Les principales causes de son déclin sont liées à son piégeage et sa chasse au cours du XIXe et du XXe siècle : sa fourrure exceptionnelle lui a fait payer un lourd tribut. À l’époque, le prix d’une peau de loutre était plus élevé que le salaire mensuel d’un ouvrier ! D’autres facteurs combinés ont failli sonner le glas de cette espèce : la dégradation des zones humides, l’intensification agricole, la pollution de l’eau notamment au travers de la contamination des poissons (PCB ou le DDT). Aujourd'hui, la Loutre est protégée par la Loi française et est inscrite aux annexes II et IV de la Directive Habitats-Faune-Flore.
Non renseigné pour le moment
Lutra piscatoria
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Lutra roensis
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Lutra vulgaris
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Mustela lutra Linnaeus, 1758