Hermine

Mustela erminea Linnaeus, 1758


  • 181
    observations

  • 154
    communes

  • 69
    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024

Allériot - Alligny-en-Morvan - Amanzé - Anzy-le-Duc - Argilly - Arnay-sous-Vitteaux - Asnois - Autricourt - Auxonne - Avot - Beaulieu - Beire-le-Châtel - Beurizot - Billy-lès-Chanceaux - Bissey-la-Côte - Blaisy-Bas - Brazey-en-Plaine - Brèves - Briant - Brinon-sur-Beuvron - Bruailles - Butteaux - Buxerolles - Chambain - Champignelles - Champlost - Charnay-lès-Mâcon - Charny Orée de Puisaye - Charrey-sur-Saône - Charrey-sur-Seine - Châtenay - Châtillon-sur-Seine - Châtin - Chevannes-Changy - Chevigny-en-Valière - Chevroches - Clamecy - Corgengoux - Coulanges-sur-Yonne - Crécey-sur-Tille - Cussy-en-Morvan - Damerey - Dampierre-en-Bresse - Dampierre-en-Montagne - Dampierre-sous-Bouhy - Darcey - Devrouze - Diancey - Duesme - Échevannes - Entrains-sur-Nohain - Étrochey - Fontaine-Française - Fontangy - Fontenelle - Francheville - Gergueil - Gerland - Gilly-lès-Cîteaux - Grenois - Grésigny-Sainte-Reine - Gurgy-la-Ville - Gurgy-le-Château - Igé - Island - Jancigny - La Collancelle - Laignes - La Maison-Dieu - Lamargelle - La Motte-Ternant - La Rochepot - Lavault-de-Frétoy - Licey-sur-Vingeanne - Liernais - Louhans - Lucenay-lès-Aix - Lucey - Lux - Maconge - Magny-lès-Aubigny - Maisey-le-Duc - Marcy - Marey-sur-Tille - Marigny-le-Cahouët - Marmagne - Marmagne - Matour - Mauvilly - Mazille - Mervans - Metz-le-Comte - Meursault - Millay - Missery - Moloy - Montigny-Mornay-Villeneuve-sur-Vingeanne - Montmain - Mont-Saint-Jean - Montsauche-les-Settons - Moraches - Mouthier-en-Bresse - Nuars - Obtrée - Oisy - Origny - Orret - Pagny-le-Château - Painblanc - Poil - Poisson - Pouilly-sur-Vingeanne - Pourlans - Quarré-les-Tombes - Raveau - Recey-sur-Ource - Riel-les-Eaux - Rochefort-sur-Brévon - Rouvres-sous-Meilly - Rouy - Ruffey-lès-Beaune - Sagy - Saint-Christophe-en-Bresse - Saint-Fargeau - Saint-Gervais-en-Vallière - Saint-Jean-de-Bœuf - Saint-Léger-Vauban - Saint-Marcel - Saint-Marc-sur-Seine - Saint-Martin-du-Mont - Saint-Maurice-sur-Vingeanne - Saint-Prix - Saint-Seine-sur-Vingeanne - Saint-Sernin-du-Bois - Saint-Victor-sur-Ouche - Saulx-le-Duc - Savigny-en-Revermont - Seigny - Serley - Soumaintrain - Spoy - Surgy - Tarsul - Thenissey - Til-Châtel - Vanvey - Varennes-le-Grand - Varennes-Vauzelles - Venarey-les-Laumes - Venizy - Verjux - Villiers-le-Duc - Vindecy - Vitteaux

Informations sur l'espèce

Queue : 6-12
Poids : 13-45
L’Hermine est rousse brune en été, blanche en hiver et le bout de la queue noir toute l’année. Ce caractère permet de la distinguer de la belette. En été, le tracé rectiligne de la séparation entre la zone dorsale brune et la zone ventrale blanc jaunâtre permet également cette distinction (tracé sinueux chez la belette). L’Hermine est bien connue pour son changement de couleur. Buffon avait même distingué deux espèces?: hermine quand elle est blanche et roselet pour son autre manteau. L’induction de la mue est sous la dépendance de la photopériode, en fonction de l’augmentation de la durée du jour au printemps et sa diminution en automne. La température peut avancer ou retarder ce phénomène. Comme chez la Belette et le Putois, le dimorphisme sexuel est prononcé. Les femelles sont nettement plus petites. Cette différence anatomique permet d’atténuer la compétition entre les sexes.
Non renseigné pour le moment
L’Hermine se rencontre dans tous les types de milieu, tourbières, bocages, pâtures, bois, ripisylve, le long des cours d'eau et ce, de jour comme de nuit. Dans le bocage, l’Hermine suit les haies, les limites de parcelles, les murets, les clôtures, les talus, les drains et les bordures. Elle se déplace en surface et sous terre dans les galeries de rongeurs et peut se fau?ler dans un trou de trois centimètres de diamètre. Les femelles exploitent préférentiellement le milieu souterrain tandis que les mâles utilisent l’étage supérieur. L’Hermine est plutôt nocturne en hiver et augmente son activité au printemps avec la durée du jour. Les périodes de repos, de chasse, d’alimentation et de prospection alternent rapidement.

Reproduction
La reproduction s’étend de mai à juillet. Le développement sexuel est très rapide chez la femelle, et les jeunes femelles de l’année peuvent être fécondées avant leur sevrage. Les œufs fécondés en été entrent en latence jusqu’au printemps suivant. Les portées sont de l’ordre de huit jeunes (deux à dix-huit).


Régime alimentaire
Le spectre alimentaire est large mais avec une prédominance accrue des rongeurs. Les préférences et spécialisations alimentaires de l’Hermine sont focalisées sur le campagnol terrestre en France. L’Hermine se comporte comme un prédateur spécialiste mais, à l’occasion, elle peut consommer des oiseaux, des vers de terre, des œufs, des amphibiens et des insectes. Elle a une action dépressive sur de nombreuses populations de rongeurs commensaux ou associés aux cultures. Ce Mustélidé peut aussi stocker des proies, ce qui lui permet de coloniser des milieux pauvres.


Réseau trophique
La compétition entre la Belette, l’Hermine et le Putois qui ont un mode de chasse comparable est réduite grâce à une répartition par taille des proies disponibles.
L’Hermine a une distribution circumboréale. En France, elle est rare voire absente de la zone méditerranéenne et dans le Sud-Ouest. Malgré une préférence pour le bocage, ce mustélidé est assez rare et localisé en Côte d'Or et les données récoltées sont ponctuelles.
Non renseigné pour le moment
Pas de synonyme pour ce taxon

Observations mensuelles