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communes -
2
observateurs
0
organisme -
Première observation
2010 -
Dernière observation
2012
Informations sur l'espèce
Le Phoque veau-marin est aussi appelé le Phoque commun. Il possède un corps assez rond et allongé ainsi qu'une taille moyenne (mâles : 1,60 m et femelles : 1,30 m) et pèse jusqu'à 110 kg en moyenne. Il est de couleur grise variant du gris clair au brun foncé ou au noir. Le ventre est souvent plus clair. Il possède de nombreuses petites tâches foncées sur son corps réparties de manière irrégulière. La tête du Phoque veau-marin peut rappeler celle du chien. Elle est arrondie et son museau est court avec des narines en V. Il possède des membres en forme de nageoires : les membres antérieurs sont courts et munis de griffes et les postérieurs sont dans le prolongement du corps.
Non renseigné pour le moment
Contrairement à ce que l'on pense, il vit en milieu marin mais pas exclusivement ! Il peut s'observer, et ce n'est pas rare, en eaux douces et porte un net intérêt pour les cours d'eau et les lacs. On dit que l'espèce est euryèce car elle fréquente les deux types de milieux. Le Phoque veau-marin est amphibie, il peut vivre sur terre comme dans l'eau. Le Phoque veau-marin est capable d'effectuer de longs trajets en mer mais aussi en eaux douces quand les barrages ne le contraignent pas, dans lesquelles il y trouve les ressources alimentaires nécessaires à des séjours prolongés. Le Phoque veau-marin, outre sa sous-espèce européenne, en compte quatre autres, toutes de l’hémisphère nord. L’une d’elles ne vit qu’en eau douce, dans des lacs canadiens ; les deux des côtes nord américaines et celle des côtes sibériennes fréquentent également des fleuves.
Régime alimentaire
Le Phoque veau-marin apprécie une grande variété de poissons (limandes, merlans, saumons, harengs, ...). Les mollusques, les crustacés et céphalopodes peuvent aussi constituer une part importante de son alimentation. Les jeunes mangent des crevettes et crabes au départ avant d'adopter rapidement un régime alimentaire varié. Il mange près de 2 kg de poissons par jour.
Réseau trophique
Le Phoque veau-marin a la faculté de s'adapter à son milieu de vie par une alimentation opportuniste (il prélève des proies dès qu'ils en ont l'occasion et ne perdent pas du temps à les rechercher).
Régime alimentaire
Le Phoque veau-marin apprécie une grande variété de poissons (limandes, merlans, saumons, harengs, ...). Les mollusques, les crustacés et céphalopodes peuvent aussi constituer une part importante de son alimentation. Les jeunes mangent des crevettes et crabes au départ avant d'adopter rapidement un régime alimentaire varié. Il mange près de 2 kg de poissons par jour.
Réseau trophique
Le Phoque veau-marin a la faculté de s'adapter à son milieu de vie par une alimentation opportuniste (il prélève des proies dès qu'ils en ont l'occasion et ne perdent pas du temps à les rechercher).
L'espèce est capable de s'éloigner de manière spectaculaire de ses sites de reproduction (à plusieurs milliers de kilomètres parfois). Le Phoque veau-marin se reproduit en France en Baie de Somme et en Baie du Mont Saint-Michel. Il a été observé dans de nombreux cours d'eau européens de la façade atlantique et pays proches. En France, il fréquente régulièrement les fleuves côtiers proches de sites de reproduction (Somme, Canche, Douve, Orne) mais également les trois bassins principaux fluviaux atlantiques (Seine, Loire, Garonne-Dordogne). En 2012, un individu a été observé sur la Loire sur la commune de Nevers (58).
Relation avec l'Homme
L'aire de distribution du Phoque veau-marin a été profondément affectée par la pression humaine (pollution, destructions volontaires, dérangement lié au tourisme, densité de population, ...). L'absence de reproduction de cette espèce dans notre pays reflète la dégradation du statut général de l'espèce, du fait de la forte pression de chasse au XIXe et XXe siècle, puis de destructions programmées, d'épidémies virales ou de pollutions chroniques graves. Suite à la protection légale de l'espèce, après un siècle de persécution, les effectifs européens se rétablissent progressivement. La présence du Phoque veau-marin en Loire témoigne de cette évolution positive et nous renseigne sur son aire de distribution potentielle. L’homme, depuis des millénaires peut-être, a contraint le Phoque veau-marin à ne plus guère visiter les fleuves, où il était très vulnérable. La période actuelle lui offre une quiétude en rivière qu’il n’a plus connue depuis longtemps. Il a été longtemps persécuté par l'Homme. Aujourd'hui, en France, comme tous les Mammifères marins, l'espèce est protégée. Elle est « quasi-menacée » selon la Liste Rouge nationale de l’UICN et inscrite à la Convention de Berne et aux annexes II et V de la Directive Habitats-Faune-Flore. A noter que l'inscription du Phoque veau-marin à l'annexe II de la convention de Bonn concerne uniquement les populations de la mer Baltique et de la mer Wadden.
L'aire de distribution du Phoque veau-marin a été profondément affectée par la pression humaine (pollution, destructions volontaires, dérangement lié au tourisme, densité de population, ...). L'absence de reproduction de cette espèce dans notre pays reflète la dégradation du statut général de l'espèce, du fait de la forte pression de chasse au XIXe et XXe siècle, puis de destructions programmées, d'épidémies virales ou de pollutions chroniques graves. Suite à la protection légale de l'espèce, après un siècle de persécution, les effectifs européens se rétablissent progressivement. La présence du Phoque veau-marin en Loire témoigne de cette évolution positive et nous renseigne sur son aire de distribution potentielle. L’homme, depuis des millénaires peut-être, a contraint le Phoque veau-marin à ne plus guère visiter les fleuves, où il était très vulnérable. La période actuelle lui offre une quiétude en rivière qu’il n’a plus connue depuis longtemps. Il a été longtemps persécuté par l'Homme. Aujourd'hui, en France, comme tous les Mammifères marins, l'espèce est protégée. Elle est « quasi-menacée » selon la Liste Rouge nationale de l’UICN et inscrite à la Convention de Berne et aux annexes II et V de la Directive Habitats-Faune-Flore. A noter que l'inscription du Phoque veau-marin à l'annexe II de la convention de Bonn concerne uniquement les populations de la mer Baltique et de la mer Wadden.
Non renseigné pour le moment
Phoca canina
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Phoca linnaei
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Phoca littorea
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Phoca scopulicola
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Phoca thienemanni
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Phoca variegata
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