• 159
    observations

  • 96
    communes

  • 86
    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    1987

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Le Chamois (mâle et femelle) possède deux cornes en forme de crochets qu'il conserve toute l'année. Il ne peut se confondre de ce fait avec aucune autre espèce. Son corps est marron. Sa queue et deux bandes sous les yeux sont elles aussi plus sombres. Les parties les plus claires du Chamois sont son chanfrein, la gorge et l'intérieur des oreilles. Grâce à son pelage, il est capable de supporter de fortes variations de températures. Un adulte mesure de 75 à 80 cm de hauteur au garrot. Son poids oscille entre 35 et 50 kg chez le mâle, 25 à 38 kg chez la femelle. Le Chamois possède un pied adapté à la course sur des sols accidentés (pierriers, zones rocheuses, pentes fortes, ...).
Non renseigné pour le moment
Le Chamois est communément observé en altitude, c'est une espèce montagnarde mais pas exclusivement. Les observations en Bourgogne montrent qu'il peut s'installer à basse altitude si toutefois il y trouve du relief, des escarpements rocheux et des massifs boisés. Le Chamois peut vivre toute une année sur une étendue de l’ordre de quelques dizaines à quelques centaines d’hectares. Le Chamois emprunte pour se déplacer en Bourgogne des corridors écologiques arborés (Trame Verte et Bleue). Le Chamois a été observé en Bourgogne entre 170 m et 560 m.

Régime alimentaire
Le Chamois est un herbivore. Il se nourrit principalement de plantes herbacées, de graminées et de légumineuses et plus rarement de végétaux ligneux.


Réseau trophique
Les prédateurs du Chamois sont l’Aigle royal, le Renard roux, le chien errant. Mais les pertes dues à ces prédateurs sont en général très faibles et ne porte que sur les jeunes individus. Le Chamois est doué de rapidité dans sa fuite et d'agilité, ce qui le rend difficile à attraper. Le Lynx et le Loup sont également des prédateurs du Chamois.
Quelques individus sont observés en Bourgogne en Saône-et-Loire (depuis 1986) ainsi qu'en Côte-d'Or (depuis 1995). Ces observations sont dans les deux cas situées à l'ouest de la Saône et en particulier sur la côte chalonnaise, la côte beaujolaise, la côte mâconnaise, le Couchois et en plaine de Saône sur la région dijonnaise. Quasiment tous ces individus proviennent du massif jurassien. Les individus présents en Bourgogne appartiennent à la sous-espèce de Chamois communément appelée "le Chamois des Alpes". Le Morvan pourrait offrir des altitudes plus élevées aux chamois et un boisement plus marqué, mais jusqu’ici un seul individu l’a atteint (fin 2015).
Relation avec l'Homme
L'Homme exerce une influence indirecte sur le Chamois en intervenant sur son milieu de vie : l'exploitation forestière, l'agriculture, le pastoralisme, tourisme (fréquentation humaine élevée) et une influence directe par le biais de la chasse. Les dérangements répétés peuvent modifier le rythme de ses activités journalières et sa distribution spatiale. Le plan de chasse au chamois a été rendu obligatoire sur tout le territoire national par l’arrêté ministériel du 31 juillet 1989. Cette espèce chassable en France est inscrite à l'annexe V de la Directive Habitats-Faune-Flore.
Non renseigné pour le moment
Capra rupicapra Linnaeus, 1758 | Rupicapra rupicapra asiatica Lyddekker, 1910 | Rupicapra rupicapra caucasica Lydekker, 1910 | Rupicapra tragus Gray, 1843

Observations mensuelles