Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 1,8-2 x 0,8-0,9 mm
Ce minuscule escargot mesure à peine plus d'un millimètre, pourtant la coquille de l'Auriculette commune est parfaitement spiralée avec cinq tours et régulièrement sculptée par les stries d'accroissement. Sa coquille est blanchâtre, peu translucide, la hauteur mesure plus du double de la largeur, contrairement à l’espèce voisine Carychium minimum (laquelle est encore pus hydrophile). Le péristome (rebord de l'ouverture de la coquille) est épais. L'animal a un corps blanchâtre translucide, et ses yeux sont situés à la base de son unique paire de tentacules.
Non renseigné pour le moment
L'Auriculette commune a une large tolérance dans son choix de milieux de vie mais elle nécessite une humidité constante. Elle fréquente aussi bien les prairies humides que les troncs moussus ou la litière des forêts, les marais, les rochers, mais ne semble pas apprécier les plantations de Conifères.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés.


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.), parfois des reptiles et amphibiens. Ces indications valent évidemment essentiellement pour les grosses et moyennes espèces communes (Helix, Cornu, Cepaea, et quelques autres de tailles plus ou moins comparables). En revanche, pour les petits escargots, on manque encore beaucoup de données.
Ce petit escargot se rencontre en Europe, de la région méditerranéenne jusqu'au sud de la Scandinavie, et donc notamment en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, cette espèce n'est cependant pas menacée et ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.
Non renseigné pour le moment
Carychium elongatum A. & J.B. Villa, 1841 | Carychium elongatum Baldwin, 1909 | Carychium nanum Küster, 1841 | Carychium striolatum Bourguignat, 1857 | Saraphia tridentata Risso, 1826

Observations mensuelles