Escargot des jardins
Cepaea hortensis (O.F. Müller, 1774)
- 231 observations
-
127
communes -
63
observateurs
0
organisme -
Première observation
2001 -
Dernière observation
2025
Andryes - Aubaine - Aubigny-la-Ronce - Augy - Autricourt - Autun - Bard-lès-Époisses - Beaune - Belan-sur-Ource - Blancey - Bligny-sur-Ouche - Bouilland - Brienon-sur-Armançon - Brosses - Broye - Cersot - Chablis - Champallement - Champforgeuil - Champlost - Charny - Chassagne-Montrachet - Châteauneuf - Châtillon-sur-Seine - Chaugey - Chaulgnes - Chaumot - Cheny - Chissey-en-Morvan - Clamerey - Collan - Cormot-Vauchignon - Corpeau - Courtoin - Coutarnoux - Daix - Darcey - Dezize-lès-Maranges - Diancey - Dijon - Dracy-Saint-Loup - Ébaty - Éguilly - Épertully - Épinac - Escamps - Escolives-Sainte-Camille - Fley - Fontaines - Fontenelle - Forléans - Fussey - Gevrey-Chambertin - Gimouille - Grenant-lès-Sombernon - Gurgy - Gurgy-le-Château - Gy-l'Évêque - Jouey - Joux-la-Ville - La Bussière-sur-Ouche - Lacour-d'Arcenay - Laives - Laizé - Lamenay-sur-Loire - La Motte-Ternant - Lantilly - La Rochepot - Les Maillys - Lessard-le-National - Leuglay - Louhans - Lucenay-l'Évêque - Lucy-sur-Cure - Lusigny-sur-Ouche - Maconge - Maligny - Massangis - Mazille - Mercurey - Mervans - Mesves-sur-Loire - Monéteau - Montbard - Montigny-Mornay-Villeneuve-sur-Vingeanne - Montmoyen - Mont-Saint-Jean - Neuilly-Crimolois - Nolay - Palleau - Perrigny-sur-l'Ognon - Plombières-lès-Dijon - Poilly-sur-Tholon - Poisson - Pontoux - Pourrain - Quetigny - Saint-Bris-le-Vineux - Saint-Broing-les-Moines - Saint-Émiland - Saint-Forgeot - Saint-Léger-Vauban - Saint-Martin-de-Commune - Saint-Père - Saint-Sauveur-en-Puisaye - Saint-Sernin-du-Bois - Saint-Victor-sur-Ouche - Sampigny-lès-Maranges - Santenay - Savigny-lès-Beaune - Sementron - Semur-en-Auxois - Serley - Tailly - Talant - Tart - Thoisy-la-Berchère - Thoste - Torpes - Val-Suzon - Vandenesse-en-Auxois - Varenne-l'Arconce - Vauclaix - Venizy - Vergigny - Vincelles - Vitteaux
Informations sur l'espèce
On peut le confondre avec l’espèce voisine dite ‘des haies’ (Cepaea nemoralis), de laquelle il se distingue par sa taille plus petite et la coloration du péristome (rebord de l'ouverture de la coquille). Celui-ci est clair chez l’Escargot des jardins (généralement blanc mais parfois brun pâle) et sombre chez l’Escargot des haies. Tous deux sont célèbres pour la variabilité d’ornementation de leur coquille, globuleuse à cinq tours et demi: il existe par exemple chez l’Escargot des jardins des formes à cinq bandes marron-noir spiralées sur un fond de couleur variant du jaune au rosé ou au brun clair, d'autres jaunes sans bandes, jaunes à bandes transparentes, ou encore à bande foncées quasiment fusionnées.
Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés.
Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.
Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.), parfois des reptiles et amphibiens. Ces indications valent évidemment essentiellement pour les grosses et moyennes espèces communes(Helix, Cornu, Cepaea, et quelques autres de tailles plus ou moins comparables). En revanche, pour les petits escargots, on manque encore beaucoup de données.
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, il ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.