Chargement...

  • 500
    observations

  • 253
    communes

  • 127
    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    2001

  • Dernière observation
    2025

Aisy-sous-Thil - Alligny-en-Morvan - Aloxe-Corton - Andryes - Antheuil - Antully - Appoigny - Arbourse - Arcenant - Arconcey - Aubigny-en-Plaine - Aubigny-la-Ronce - Autun - Auxerre - Avallon - Avot - Barbirey-sur-Ouche - Baron - Baubigny - Baulme-la-Roche - Beaune - Beine - Beurey-Bauguay - Beurizot - Billy-lès-Chanceaux - Blancey - Blanot - Bligny-le-Sec - Bosjean - Bouilland - Bouzeron - Broye - Bure-les-Templiers - Bussy-le-Repos - Censerey - Cerisiers - Cersot - Chablis - Chagny - Chailly-sur-Armançon - Champallement - Champeau-en-Morvan - Champlecy - Champlost - Chanceaux - Charbuy - Charencey - Charigny - Charny - Chassagne-Montrachet - Châtellenot - Châtillon-sur-Seine - Chaugey - Chaumot - Chazilly - Cheilly-lès-Maranges - Cheny - Clamecy - Cluny - Collonge-la-Madeleine - Combertault - Comblanchien - Corancy - Cormot-Vauchignon - Corpeau - Couches - Coulours - Courson-les-Carrières - Coutarnoux - Créancey - Daix - Dampierre-en-Montagne - Demigny - Détain-et-Bruant - Dezize-lès-Maranges - Diancey - Dijon - Domecy-sur-le-Vault - Donzy - Dornecy - Dracy-Saint-Loup - Druyes-les-Belles-Fontaines - Ébaty - Éguilly - Épertully - Esnon - Essey - Étalante - Fâchin - Fleurey-sur-Ouche - Fley - Foissy - Fontangy - Fontenay-près-Vézelay - Fontenelle - Forléans - Fussey - Garchizy - Gergy - Gevrey-Chambertin - Gevrolles - Girolles - Gissey-le-Vieil - Grenant-lès-Sombernon - Grosbois-en-Montagne - Grury - Imphy - Issy-l'Évêque - Izier - Joigny - Joncy - Jouey - La Bussière-sur-Ouche - La Chapelle-Saint-Sauveur - La Chapelle-sous-Brancion - La Chapelle-sous-Uchon - Lacour-d'Arcenay - La Guiche - Laives - Laizé - Lalande - La Motte-Ternant - La Rochepot - La Vineuse sur Fregande - Le Creusot - Le Puley - Les Sièges - Les Vallées de la Vanne - Leuglay - Liernais - Longecourt-lès-Culêtre - Lucenay-l'Évêque - Lucy-le-Bois - Lucy-sur-Yonne - Lusigny-sur-Ouche - Maillot - Maligny - Mancey - Manlay - Marcheseuil - Marcilly-et-Dracy - Marcilly-Ogny - Marly-sous-Issy - Marmagne - Mars-sur-Allier - Martigny-le-Comte - Mazille - Mellecey - Menesble - Mercurey - Meursanges - Mhère - Millay - Missery - Molosmes - Montambert - Montbard - Montberthault - Montigny-Saint-Barthélemy - Montmoyen - Montoillot - Mont-Saint-Jean - Mont-Saint-Vincent - Moutiers-Saint-Jean - Neuilly-Crimolois - Nevers - Nolay - Normier - Ouagne - Ouroux-en-Morvan - Parigny-les-Vaux - Pasilly - Pernand-Vergelesses - Perrigny - Perrigny-sur-l'Ognon - Planchez - Poisson - Précy-le-Sec - Quetigny - Ravières - Recey-sur-Ource - Rémilly - Rully - Saint-Aubin - Saint-Brisson - Saint-Broing-les-Moines - Sainte-Colombe - Saint-Fargeau - Saint-Florentin - Saint-Forgeot - Saint-Georges-sur-Baulche - Saint-Germain-lès-Senailly - Saint-Gilles - Saint-Léger-Vauban - Saint-Martin-du-Mont - Saint-Martin-du-Tertre - Saint-Martin-sous-Montaigu - Saint-Mesmin - Saint-Père - Saint-Quentin-sur-Nohain - Saint-Sernin-du-Plain - Saint-Symphorien-de-Marmagne - Saint-Valérien - Saint-Vallerin - Saint-Victor-sur-Ouche - Saisy - Santenay - Sassangy - Saulieu - Semur-en-Auxois - Senailly - Sens - Serley - Sermizelles - Sommant - Source-Seine - Spoy - Tailly - Talant - Tanlay - Thoisy-la-Berchère - Thorey-sur-Ouche - Thoste - Til-Châtel - Tintury - Toucy - Tournus - Treigny-Perreuse-Sainte-Colombe - Tronsanges - Trouhaut - Turny - Vallan - Val-Suzon - Varenne-l'Arconce - Vauclaix - Vaudebarrier - Venizy - Verdonnet - Vernot - Vianges - Vic-sous-Thil - Vieux-Château - Villapourçon - Villargoix - Villiers-le-Duc - Villiers-les-Hauts - Villiers-Saint-Benoît - Villon - Vitteaux - Vix - Volnay - Vosne-Romanée - Voutenay-sur-Cure

Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 30 à 50 x 32 à 50 mm
Tout le monde connaît l’emblématique Escargot de Bourgogne ! C'est le plus grand des Gastéropodes terrestres de notre région et c’est la plus grande espèce indigène du Nord-Ouest de l’Europe. Sa coquille épaisse, dure, globuleuse et généralement de couleur blanc-crème avec des stries d’accroissement grossières et des stries spirales fines, peut atteindre 50 millimètres de haut et de diamètre et 5 à 6 tours. L'ouverture est aussi plus ronde que celle du petit-gris. En captivité, un escargot de Bourgogne peut vivre entre 5 et 10 ans.
Non renseigné pour le moment
On le rencontre dans une grande variété d’habitats : le long des haies, dans les sous-bois, dans les prairies, dans les milieux humides et dans les vignobles, généralement sur terrains calcaires mais on le trouve également sur le massif cristallin du Morvan. Le bocage bourguignon offre encore à l’espèce des milieux de vie indispensables à ses populations. Il affectionne les conditions humides alors, lorsque les conditions deviennent défavorables, dès octobre et jusqu'au printemps suivant, l’Escargot cesse toute activité: il s'enterre et vit sur ses réserves. En période de sécheresse, on rencontre le même ralentissement d’activité.

Reproduction
L'accouplement de l'Escargot de Bourgogne a lieu de la mi-avril à la fin mai.


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.), parfois des reptiles et amphibiens. Ces indications valent évidemment essentiellement pour les grosses et moyennes espèces communes (Helix, Cornu, Cepaea, et quelques autres de tailles plus ou moins comparables). Sans oublier l'Homme! En revanche, pour les petits escargots, on manque encore beaucoup de données.
Centre et sud-européen, il est assez répandu en Bourgogne dans les départements de Côte-d'Or, de Saône-et-Loire et de l'Yonne (manque de données pour la Nièvre) mais il tend cependant à se raréfier. On le trouve depuis le centre de la France jusqu'en Europe de l'Est.
Relation avec l'Homme
Il semblerait que l'Escargot de Bourgogne soit moins abondant que jadis mais cela est cependant difficilement vérifiable et il est difficile d'identifier les menaces pesant sur ses populations. On peut déjà citer l’impact des produits anti-limaces épandus sur les sites hébergeant l’espèce, en raison des dégâts qu'il cause dans les cultures et les vignobles, et les changements des conditions environnementales auxquels il est très sensible. La pression gastronomique est également non négligeable. Aussi appelé « Gros blanc », il a été de tout temps le plus prisé des escargots consommés en France. Au menu de l'Homme depuis probablement le Moyen-Âge, voire même avant, ces escargots cuisinés « à la bourguignonne » sont un mets traditionnel de la cuisine bourguignonne et très présent dans la gastronomie française. Ses œufs sont aussi consommés, en guise de caviar. Fort de ce succès gastronomique et de la destruction de ses habitats de prédilection, cette espèce est devenue relativement rare en France, d'où la réglementation encadrant son ramassage, hélas peu connue des ramasseurs: autorisation de ramassage en-dehors de la période allant du 1er avril au 30 juin, uniquement pour les sujets dont la coquille mesure plus de 3 centimètres de diamètre. Il est d'autre part inscrit à l’annexe V de la Directive Habitats-Faune-Flore, le prélèvement dans la nature et l’exploitation de cette espèce d’intérêt communautaire sont ainsi susceptibles de faire l’objet de réglementations et des mesures de gestion peuvent être appliquées pour protéger l'espèce. De fait, la majorité des individus actuellement commercialisés sont issus de l'importation ; en effet, le «Bourgogne» doit d'avantage son nom à la préparation aillée-persillée qu'on lui connaît qu'à son aire de répartition.
Non renseigné pour le moment
Helix banatica M. von Kimakowicz, 1890 | Helix brenaeensis Blume, 1920 | Helix burmeisteri Blume, 1920 | Helix claudiensis Kobelt, 1906 | Helix costelata Kobelt, 1906 | Helix cristinae Kobelt, 1906 | Helix dobrudschae Kobelt, 1906 | Helix elsae Kobelt, 1906 | Helix fasciata Porro, 1838 | Helix gigantea Porro, 1838 | Helix gratiosa Gredler, 1892 | Helix kapellae Kobelt, 1906 | Helix lagarinae Adami, 1885 | Helix magna Stabile, 1845 | Helix parva Porro, 1838 | Helix pedemontana Kobelt, 1907 | Helix piceata Gredler, 1878 | Helix sabulosa Hazay, 1881 | Helix serbica Kobelt, 1906 | Helix transsylvanica Kobelt, 1906

Observations mensuelles