Moule zébrée
Dreissena polymorpha (Pallas, 1771)
Chargement...
- 15 observations
-
13
communes -
9
observateurs
0
organisme -
Première observation
2004 -
Dernière observation
2025
Informations sur l'espèce
Longueur : jusqu'à 40 mm
Ce mollusque bivalve a la coquille triangulaire, acuminée dans la partie antérieure, arrondie dans la partie postérieure, ainsi qu’une charnière non dentée. De couleur jaune-verdâtre à brunâtre, les valves sont ornées de zébrures foncées en zigzag, parfois nombreuses, d'où la Moule zébrée tire son nom.
Ce mollusque bivalve a la coquille triangulaire, acuminée dans la partie antérieure, arrondie dans la partie postérieure, ainsi qu’une charnière non dentée. De couleur jaune-verdâtre à brunâtre, les valves sont ornées de zébrures foncées en zigzag, parfois nombreuses, d'où la Moule zébrée tire son nom.
Non renseigné pour le moment
La Moule zébrée nécessite des eaux oxygénées peu dynamiques pour se développer, une vitesse de courant trop élevée perturbe sa croissance. On la rencontre principalement dans les lacs et étangs mais aussi dans les rivières, fixée par un byssus (ensemble de fibres) sur un substrat dur (galets, rochers voire canalisations).
Reproduction
Les sexes sont séparés chez cette espèce. Après la reproduction, les micro-larves (appelées « glochidie ») restent abritées entre les valves protectrices de leur mère. Elles sont ensuite libérées dans l’eau libre, puis vont se fixer sur les branchies de poissons pour poursuivre leur croissance. Après plusieurs mois, devenues de minuscules moules, elles entament enfin leur vie définitive plantées dans le sédiment
Régime alimentaire
La Moule se nourrit de plancton en filtrant l'eau.
Réseau trophique
La Moule zébrée vient porter une atteinte supplémentaire à la qualité des populations de moules d'eau douces déjà fragiles (Unio crassus et Margaritifera margaritifera). Elle constitue également un hôte intermédiaire du Trématode responsable de la bucéphalose larvaire (grave maladie des poissons).
Reproduction
Les sexes sont séparés chez cette espèce. Après la reproduction, les micro-larves (appelées « glochidie ») restent abritées entre les valves protectrices de leur mère. Elles sont ensuite libérées dans l’eau libre, puis vont se fixer sur les branchies de poissons pour poursuivre leur croissance. Après plusieurs mois, devenues de minuscules moules, elles entament enfin leur vie définitive plantées dans le sédiment
Régime alimentaire
La Moule se nourrit de plancton en filtrant l'eau.
Réseau trophique
La Moule zébrée vient porter une atteinte supplémentaire à la qualité des populations de moules d'eau douces déjà fragiles (Unio crassus et Margaritifera margaritifera). Elle constitue également un hôte intermédiaire du Trématode responsable de la bucéphalose larvaire (grave maladie des poissons).
Pouvant être localement abondante, cette espèce est considérée comme envahissante en France. On évalue son arrivée en Bourgogne au début du XIXe siècle. En Côte-d'Or, sa présence est notée localement au sein de la Saône, bien que ce cours d'eau ne soit pas des plus favorables.
Relation avec l'Homme
La Moule zébrée est originaire de la mer Noire et de la mer Caspienne, elle s'est répandue partout en Europe via les voies navigables où elle prolifère et atteint par endroit de fortes densités d'individus. L'espèce a ainsi un impact certain sur l'écosystème, en exerçant notamment une pression sur les autres espèces. Vous observerez peut-être des (restes de) coquilles de cette moule dans des mortiers de certains bâtiments de la région, issus du sable prélevé dans les rivières environnantes. Ces mortiers témoignent ainsi de la présence de la Moule zébrée dans ces rivières au moment de ces constructions.
La Moule zébrée est originaire de la mer Noire et de la mer Caspienne, elle s'est répandue partout en Europe via les voies navigables où elle prolifère et atteint par endroit de fortes densités d'individus. L'espèce a ainsi un impact certain sur l'écosystème, en exerçant notamment une pression sur les autres espèces. Vous observerez peut-être des (restes de) coquilles de cette moule dans des mortiers de certains bâtiments de la région, issus du sable prélevé dans les rivières environnantes. Ces mortiers témoignent ainsi de la présence de la Moule zébrée dans ces rivières au moment de ces constructions.
Non renseigné pour le moment
Dreissena andrusovi Andrusov, 1897
|
Dreissena aralensis Andrusov, 1897
|
Dreissena arnouldi Locard, 1893
|
Dreissena bedoti Locard, 1893
|
Dreissena belgrandi Locard, 1893
|
Dreissena complanata Locard, 1893
|
Dreissena curta Locard, 1893
|
Dreissena eximia Locard, 1893
|
Dreissena küsteri Dunker, 1855
|
Dreissena locardi Locard, 1893
|
Dreissena lutetiana Locard, 1893
|
Dreissena magnifica Locard, 1893
|
Dreissena obtusecarinata Andrusov, 1897
|
Dreissena occidentalis Locard, 1893
|
Dreissena paradoxa Locard, 1893
|
Dreissena polymorpha var. lacustrina Boettger, 1913
|
Dreissena recta Locard, 1893
|
Dreissena servaini Locard, 1893
|
Dreissena sulcata Locard, 1893
|
Dreissena tumida Locard, 1893
|
Dreissena ventrosa Locard, 1893
|
Dreissena westerlundi Locard, 1893
|
Dreissensia polymorpha (Pallas, 1771)
|
Mytilus arca Kickx, 1834
|
Mytilus chemnitzii Férussac, 1835
|
Mytilus fluvis Gray, 1825
|
Mytilus hagenii Baer, 1826
|
Mytilus polymorphus Pallas, 1771
|
Mytilus polymorphus fluviatilis Pallas, 1771
|
Mytilus volgensis Gray, 1825
|
Pinna fluviatilis Sander, 1780
|
Tichogonia chemnitzii Rossmässler, 1835