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- 4 observations
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2
communes -
3
observateurs
0
organisme -
Première observation
2021 -
Dernière observation
2024
Informations sur l'espèce
Longueur du corps : 50-55 mm
Longueur de l'aile postérieure : 30-35 mm
La présence d’une large tache jaune à la base des ailes (plus développée aux ailes postérieure) permet de repérer facilement le Sympétrum jaune d’or. Il pourrait de loin se confondre avec le Sympétrum de Fonscolombe, qui a également du jaune à la base des ailes, mais ce dernier possède des nervures rouges (mâle) ou jaune (femelle). En outre, chez le Sympétrum jaune d’or l’abdomen présente latéralement une large ligne noire continue, chez les deux sexes. Cet abdomen est d’un rouge soutenu pour le mâle et de couleur ocre pour la femelle. Les pattes sont noires rayées de jaune, caractère commun à plusieurs autres espèces du genre.
Longueur de l'aile postérieure : 30-35 mm
La présence d’une large tache jaune à la base des ailes (plus développée aux ailes postérieure) permet de repérer facilement le Sympétrum jaune d’or. Il pourrait de loin se confondre avec le Sympétrum de Fonscolombe, qui a également du jaune à la base des ailes, mais ce dernier possède des nervures rouges (mâle) ou jaune (femelle). En outre, chez le Sympétrum jaune d’or l’abdomen présente latéralement une large ligne noire continue, chez les deux sexes. Cet abdomen est d’un rouge soutenu pour le mâle et de couleur ocre pour la femelle. Les pattes sont noires rayées de jaune, caractère commun à plusieurs autres espèces du genre.
Non renseigné pour le moment
La vie larvaire de l’espèce se passe dans les sédiments sableux des zones relativement calmes des grands cours d’eau. Les secteurs présentant une rive érodée et bordée d’arbres avec un chevelu racinaire apparent paraissent favorables si on se fie à la présence d’exuvies qu’on peut y récolter (même si celles-ci ne sont jamais abondantes). Il semblerait que les larves aient besoin d’une température assez élevée pour leur développement, condition qu’on ne trouve pas dans la partie amont des cours d’eau. L’espèce est rencontrée aussi bien au niveau du chenal principal que des bras connectés toujours dans les secteurs à courant lent. A l’instar des autres espèces de la famille des gomphidés, le Gomphe à pattes jaunes se pose fréquemment sur le sol dénudé des rives (grèves, chemins).
Reproduction
Cette espèce inféodée aux grandes rivières est rare en Bourgogne et cantonnée essentiellement aux vals de Loire et d’Allier. Sa population est menacée en Europe et semble-t-il en régression dans plusieurs régions de France.
Régime alimentaire
La larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon le stade de développement) qu’elle chasse à l’affut à moitié enfouie dans les sédiments où elle vit : rotifères, insectes aquatiques au stade larvaire (diptères, éphémères, névroptères…), crustacés (gammares, aselles), voire jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différentes sortes d’insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates …Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.
Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (perche, goujon, carpe…) consomment les œufs qui viennent d’être pondus ainsi que des larves. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que le Martin-pêcheur, la Bergeronnette des ruisseaux, peuvent se nourrir des larves aux derniers stades, mais aussi des individus émergents. De même, quelques arthropodes (araignées, fourmis) sont potentiellement des prédateurs de ce gomphe lors des émergences. Les imagos sont parfois la proie d’oiseaux, notamment le Guêpier d’Europe et le Faucon hobereau.
Reproduction
Cette espèce inféodée aux grandes rivières est rare en Bourgogne et cantonnée essentiellement aux vals de Loire et d’Allier. Sa population est menacée en Europe et semble-t-il en régression dans plusieurs régions de France.
Régime alimentaire
La larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon le stade de développement) qu’elle chasse à l’affut à moitié enfouie dans les sédiments où elle vit : rotifères, insectes aquatiques au stade larvaire (diptères, éphémères, névroptères…), crustacés (gammares, aselles), voire jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différentes sortes d’insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates …Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.
Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (perche, goujon, carpe…) consomment les œufs qui viennent d’être pondus ainsi que des larves. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que le Martin-pêcheur, la Bergeronnette des ruisseaux, peuvent se nourrir des larves aux derniers stades, mais aussi des individus émergents. De même, quelques arthropodes (araignées, fourmis) sont potentiellement des prédateurs de ce gomphe lors des émergences. Les imagos sont parfois la proie d’oiseaux, notamment le Guêpier d’Europe et le Faucon hobereau.
En France, l’espèce n’est localisée qu’à une partie du bassin de la Loire. Elle est de découverte relativement récente dans la Nièvre, les premières citations datent en effet de 1989 (sur la Loire et sur l’Allier). Sa répartition est assez diffuse ainsi que le révèlent les faibles récoltes d’exuvies par rapport aux autres espèces présentes. Le Gomphe à pattes jaunes a été récemment découvert dans le val de Saône au sud de la Saône-et-Loire. Des indices de présence ont été également notés sur le Doubs non loin des limites administratives de la Bourgogne.
Non renseigné pour le moment
Aeschna flavipes Charpentier, 1825
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Aeshna cognata Eversmann, 1836
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Gomphus flavipes (Charpentier, 1825)
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