- 227 observations
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59
communes -
36
observateurs
0
organisme -
Première observation
1983 -
Dernière observation
2024
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Informations sur l'espèce
Longueur des ailes postérieuresComme pour tous les gomphes, les yeux, verts chez cette espèce, sont nettement séparés et l’ensemble du corps présente une coloration de fond jaune-vert avec des motifs noirs régulièrement répartis. Chez l’adulte le thorax est d’un vert intense très lumineux marqué de fines lignes noires. Pour une identification certaine, notamment sur photo, il est nécessaire de pouvoir examiner avec attention, chez le mâle, les appendices anaux épaissis de couleur jaune, et chez la femelle, la présence de deux proéminences (« petites cornes ») sur l’occiput. Sa larve au dernier stade et son exuvie sont très semblables à celles du Gomphe à pinces avec lequel il cohabite.
Reproduction
Espèce emblématique de la Loire et de l’Allier en Bourgogne, le Gomphe serpentin est la seule espèce du genre dans la famille des Gomphidés. L’adulte est d’approche difficile compte tenu de sa vivacité.
Régime alimentaire
La larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon le stade de développement) qu’elle chasse à l’affut à moitié enfouie dans les sédiments où elle vit : rotifères, insectes aquatiques au stade larvaire (diptères, éphémères, névroptères…), crustacés (gammares, aselles), voire jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différentes sortes d’insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates plus petites (zygoptères). Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.
Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (perche, sandre, goujon,…) consomment les œufs qui viennent d’être pondus ainsi que des larves. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que Martin-pêcheur, Bergeronnette des ruisseaux, peuvent se nourrir des larves aux derniers stades, mais aussi des individus émergents. De même, quelques arthropodes (araignées, fourmis) sont potentiellement des prédateurs de ce gomphe lors des émergences. Malgré leur vivacité, les imagos sont parfois la proie du Guêpier d’Europe et du Faucon hobereau.