Gomphe à crochets
Onychogomphus uncatus (Charpentier, 1840)
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communes -
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observateurs
0
organisme -
Première observation
1991 -
Dernière observation
2023
Informations sur l'espèce
Longueur du corps : 46-50 mm
Longueur de l'aile postérieure : 29-32 mm
Comme pour tous les gomphes, les yeux, bleus chez cette espèce, sont bien séparés et l’ensemble du corps présente une coloration de fond jaune avec des motifs noirs régulièrement répartis. Très semblable au Gomphe à pinces (Onychogomphus forcipatus), la différenciation en est assez délicate. Il s’en distingue par quelques nuances subtiles dans le dessin des bandes noires sur le dessus et les flancs du thorax, mais surtout, chez le mâle par les appendices anaux supérieurs sans dent (d’où le « uncatus » du nom scientifique).
Longueur de l'aile postérieure : 29-32 mm
Comme pour tous les gomphes, les yeux, bleus chez cette espèce, sont bien séparés et l’ensemble du corps présente une coloration de fond jaune avec des motifs noirs régulièrement répartis. Très semblable au Gomphe à pinces (Onychogomphus forcipatus), la différenciation en est assez délicate. Il s’en distingue par quelques nuances subtiles dans le dessin des bandes noires sur le dessus et les flancs du thorax, mais surtout, chez le mâle par les appendices anaux supérieurs sans dent (d’où le « uncatus » du nom scientifique).
Non renseigné pour le moment
La vie larvaire de l’espèce se passe dans les rivières à fond graveleux d’importance parfois modeste, mais à courant plus ou moins vif, et possédant des secteurs ombragés. Les larves sont plus exigeantes que celles du Gomphe à pinces (avec lesquelles elles peuvent cohabiter) sur la qualité de l’eau, avec en particulier la nécessité d’une bonne oxygénation. A l’instar des autres espèces de la famille des Gomphidés, l’imago se pose fréquemment sur les bancs de sables ou les galets en bordure de rivière. Il ne s’envole alors pas aussi promptement que les autres gomphes à notre approche.
Reproduction
Cette espèce rare en Bourgogne est cantonnée à l’extrême ouest de la Nièvre et de l’Yonne. Il est à signaler que contrairement aux autres espèces de la famille, ce gomphe se fait remarquer par son allure calme et son caractère peu farouche.
Régime alimentaire
La larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon le stade de développement) qu’elle chasse à l’affut sur les fonds graveleux ou sableux où elle vit : des minuscules rotifères aux larves d’insectes aquatiques de différentes tailles (diptères, éphémères, névroptères…), en passant par les crustacés (gammares, aselles), voire de tout jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différents insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates plus petites. Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.
Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (brochet, goujon, carpe…) fréquentant le même milieu consomment les œufs ainsi que les larves. Quelques oiseaux tels que la Bergeronnette grise ou le Martin-pêcheur, sont potentiellement des prédateurs des larves au dernier stade, et aussi des individus émergents. De même, certains arthropodes (araignées, fourmis) profitent des émergences. Les imagos sont parfois la proie d’oiseaux spécialisés dans la capture d’insectes volant, notamment le Guêpier d’Europe et le Faucon hobereau.
Reproduction
Cette espèce rare en Bourgogne est cantonnée à l’extrême ouest de la Nièvre et de l’Yonne. Il est à signaler que contrairement aux autres espèces de la famille, ce gomphe se fait remarquer par son allure calme et son caractère peu farouche.
Régime alimentaire
La larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon le stade de développement) qu’elle chasse à l’affut sur les fonds graveleux ou sableux où elle vit : des minuscules rotifères aux larves d’insectes aquatiques de différentes tailles (diptères, éphémères, névroptères…), en passant par les crustacés (gammares, aselles), voire de tout jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différents insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates plus petites. Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.
Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (brochet, goujon, carpe…) fréquentant le même milieu consomment les œufs ainsi que les larves. Quelques oiseaux tels que la Bergeronnette grise ou le Martin-pêcheur, sont potentiellement des prédateurs des larves au dernier stade, et aussi des individus émergents. De même, certains arthropodes (araignées, fourmis) profitent des émergences. Les imagos sont parfois la proie d’oiseaux spécialisés dans la capture d’insectes volant, notamment le Guêpier d’Europe et le Faucon hobereau.
En France, l’espèce est présente principalement dans la zone méridionale et l’Ouest, elle est beaucoup plus rare dans le Centre. Les données bourguignonnes, localisées à l’ouest de la région, correspondent à la limite orientale de son aire de répartition. D’après la « Bourgogne Base Fauna », à la date du 31/12/2015, ce gomphe a été contacté dans la Nièvre sur deux courts affluents de la Loire, le Mazou (première citation en 1996) et le Nohain, et dans l’Yonne sur un affluent du Loing, l’Ouanne (découvert en 2014). De nouvelles prospections devraient permettre d’affiner cette répartition.
Non renseigné pour le moment
Aeschna uncatus Charpentier, 1840
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Aeschna unguiculata Boyer de Fonscolombe, 1838
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Aeshna unguiculata Boyer de Fonscolombe, 1838
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