Sympétrum déprimé
Sympetrum depressiusculum (Selys, 1841)
Chargement...
- 5 observations
-
4
communes -
5
observateurs
0
organisme -
Première observation
1986 -
Dernière observation
2023
Informations sur l'espèce
Longueur du corps : 29-34 mm
Longueur de l'aile postérieure : 24-28 mm
Le Sympétrum déprimé est facilement confondu avec le Sympétrum sanguin, très commun, qui a également les pattes entièrement noires et dont la coloration est très semblable : abdomen rougeâtre pour le mâle et brun clair pour la femelle. Comme l’indique le nom, le mâle présente un abdomen légèrement aplati dorsalement à partir du 4ème segment, de plus le rouge est moins vif que celui de son « sosie ». La femelle est délicate à différencier des autres espèces du genre. Chez les deux sexes des petits triangles noirs bordent chaque segment de l’abdomen. Le meilleur critère d’identification reste l’examen de la nervation des ailes postérieures. Le vol est papillonnant et les ailes transparentes offrent des reflets mordorés au soleil.
Longueur de l'aile postérieure : 24-28 mm
Le Sympétrum déprimé est facilement confondu avec le Sympétrum sanguin, très commun, qui a également les pattes entièrement noires et dont la coloration est très semblable : abdomen rougeâtre pour le mâle et brun clair pour la femelle. Comme l’indique le nom, le mâle présente un abdomen légèrement aplati dorsalement à partir du 4ème segment, de plus le rouge est moins vif que celui de son « sosie ». La femelle est délicate à différencier des autres espèces du genre. Chez les deux sexes des petits triangles noirs bordent chaque segment de l’abdomen. Le meilleur critère d’identification reste l’examen de la nervation des ailes postérieures. Le vol est papillonnant et les ailes transparentes offrent des reflets mordorés au soleil.
Non renseigné pour le moment
L’espèce fréquente essentiellement les eaux stagnantes peu profondes, même temporaires, où elle cohabite avec le Sympétrum sanguin : marais de toutes tailles, étangs (forestiers ou non), tourbières, bras morts,… Une végétation abondante d’hydrophytes (plantes vivant en partie ou totalement immergées dans l’eau) et d’hélophytes (plantes enracinées dans l’eau dont les tiges sont aériennes) est nécessaire à la vie des larves.
Reproduction
Ce sympétrum a été observé ponctuellement en Bourgogne, et sa reproduction régulière n’est pas prouvée dans notre région qui se trouve en marge de son aire de reproduction en France.
Régime alimentaire
La larve chasse à l’affût dans les herbiers où elle se cache. Selon le stade de développement, elle capture des micro-invertébrés, du zooplancton aux jeunes larves d’autres insectes aquatiques (diptères, éphémères,…). Les imagos (adultes), posés sur la végétation qui pousse les pieds dans l’eau, guettent les insectes volants passant à proximité : des diptères principalement (moucherons, moustiques), mais aussi des hyménoptères et des lépidoptères ; ils les capturent en vol et se reposent souvent sur le même support pour les consommer.
Réseau trophique
Comme pour les autres espèces d’odonates, les œufs et les larves servent de nourriture à divers poissons et amphibiens. Le moment des émergences est toujours une étape délicate dans la vie de ces insectes, de nombreux individus se prennent dans les toiles d’araignées diverses. Quelques espèces d’oiseaux sont potentiellement prédatrices de l’espèce, telle le Faucon hobereau.
Reproduction
Ce sympétrum a été observé ponctuellement en Bourgogne, et sa reproduction régulière n’est pas prouvée dans notre région qui se trouve en marge de son aire de reproduction en France.
Régime alimentaire
La larve chasse à l’affût dans les herbiers où elle se cache. Selon le stade de développement, elle capture des micro-invertébrés, du zooplancton aux jeunes larves d’autres insectes aquatiques (diptères, éphémères,…). Les imagos (adultes), posés sur la végétation qui pousse les pieds dans l’eau, guettent les insectes volants passant à proximité : des diptères principalement (moucherons, moustiques), mais aussi des hyménoptères et des lépidoptères ; ils les capturent en vol et se reposent souvent sur le même support pour les consommer.
Réseau trophique
Comme pour les autres espèces d’odonates, les œufs et les larves servent de nourriture à divers poissons et amphibiens. Le moment des émergences est toujours une étape délicate dans la vie de ces insectes, de nombreux individus se prennent dans les toiles d’araignées diverses. Quelques espèces d’oiseaux sont potentiellement prédatrices de l’espèce, telle le Faucon hobereau.
En France, cette espèce est cantonnée à un petit quart Sud-Est (vallée du Rhône essentiellement) et à la bordure est de l’Alsace (vallée du Rhin). La Bourgogne se trouve ainsi en marge de cette aire de répartition. Une quinzaine de données sont enregistrées dans la « Bourgogne Base Fauna » en date du 31/12/2014. Une seule donnée concerne la découverte d’une exuvie dans le nord du Morvan (limite Yonne-Nièvre) où l’espèce a été contactée à plusieurs reprises. Des observations ponctuelles ont été faites sur deux sites de Saône-et-Loire. Il faut aussi signaler que, comme c’est souvent le cas dans les marges d’une aire de répartition, les populations sont inconstantes d’une année à l’autre sur les différents sites de reproduction.
Non renseigné pour le moment
Libellula depressiusculum Selys, 1841
|