Informations sur l'espèce

Longueur du corps : 46-50 mm
Longueur de l'aile postérieure : 29-33 mm
Comme tous les gomphes, les yeux bleu-vert sont bien séparés et l’ensemble du corps présente une coloration de fond jaune-vert avec des motifs noirs régulièrement répartis. Pour une identification certaine, notamment sur photo, il est nécessaire de pouvoir détailler les lignes noires sur le côté du thorax et examiner avec attention la forme des appendices anaux (une seule pointe) pour le mâle et la forme des lames vulvaires (à pointes allongées) pour la femelle.
Non renseigné pour le moment
Cette espèce vit principalement dans les eaux courantes à fond sablonneux ou graveleux, alors que le Gomphe joli choisit préférentiellement les eaux stagnantes, mais on peut parfois la rencontrer sur d’anciennes gravières dont l’eau est bien oxygénée. La présence de secteurs plus calmes sur le cours d’eau et d’une végétation riveraine, avec notamment de grands arbres, constitue autant de facteurs favorables. Des récoltes d’exuvies sur les bords de Loire ont montré que le Gomphe similaire cohabite avec d’autres espèces de la même famille : Gomphe vulgaire, Gomphe serpentin, Gomphe à pattes jaune, Gomphe à pinces.

Reproduction
Comme le nom l’indique le Gomphe semblable a une apparence très voisine d’une autre espèce, le Gomphe joli, mais son écologie est quelque peu différente (habitat et période de vol).


Régime alimentaire
Comme chez les autres gomphidés, la larve se nourrit de proies plus ou moins petites (selon son stade de développement) qu’elle chasse à l’affut à moitié enfouie dans les sédiments où elle vit : zooplancton, insectes aquatiques au stade larvaire (diptères, éphémères, névroptères…) , crustacés (gammares, aselles), voire jeunes alevins. Les adultes chassent en vol différentes sortes d’insectes volants de taille variable : diptères (majoritairement), éphémères, trichoptères, lépidoptères, voire autres espèces d’odonates (zygoptères). Ces proies sont le plus souvent dévorées en vol.


Réseau trophique
Différentes espèces de poissons (Brochet, Goujon, Carpe…) fréquentant le même milieu consomment les œufs ainsi que les larves. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que le Martin-pêcheur et la Bergeronnette des ruisseaux peuvent se nourrir des larves aux derniers stades, mais aussi des individus émergents. De même, quelques arthropodes (araignées, fourmis) sont potentiellement des prédateurs de ce gomphe lors des émergences. Les imagos sont parfois la proie d’oiseaux spécialisés dans la capture d’insectes volant, notamment le Guêpier d’Europe et le Faucon hobereau.
L’essentiel des données recueillies dans la « Bourgogne Base Fauna » concerne l’ensemble du cours de la Loire et de l’Allier en Nièvre et Saône-et-Loire. Dans l’Yonne on rencontre cette espèce sur la rivière du même nom et son affluent, la Cure. Deux données ponctuelles se rapportent au Doubs et à la Saône (département de la Saône-et-Loire). La Bourgogne se trouve à la limite orientale de l’aire de répartition qui couvre les deux tiers sud-ouest du territoire français, la France partageant avec l’Espagne l’essentiel de la population européenne.
Non renseigné pour le moment
Gomphus zebratus Rambur, 1842

Observations mensuelles