Informations sur l'espèce

Taille : environ 30mm
L’Oedipode aigue-marine est un criquet assez trapu, ses courtes antennes le distinguent des sauterelles. Il possède une coloration chamarrée de nuances de gris ou plus rarement de roux-ocre, qui lui permet de se camoufler sur le sol. Ses ailes, bien développées, lui permettent de voler efficacement. Elles sont d’un bleu pâle, sans aucunes marques noires, et translucides à l’apex. Cette belle couleur bleutée n’est visible qu’à l’envol. L’Oedipode aigue-marine se caractérise également par une légère dépression en arrière de la tête.
Non renseigné pour le moment
L’Oedipode aigue-marine est une espèce thermophile, typique des pelouses sableuses des bords de cours d’eau, des sablières et des gravières sèches dénuées de végétation. En Bourgogne, l’espèce fréquente aussi des milieux artificiels comme des friches industrielles ou des cimetières, qui sont les seuls milieux capables de restituer la chaleur nécessaire à son développement en dehors de son habitat naturel. L’Oedipode aigue-marine reste posé au niveau du sol et pond ses œufs dans le substrat, sableux ou terreux.

Régime alimentaire
L’Oedipode aigue-marine, comme la plupart des criquets, se nourrit de végétaux, plus particulièrement de graminées, de mousses et de divers autres plantes. Il lui arrive également de consommer des insectes et araignées morts.


Réseau trophique
Comme la plupart des orthoptères, l’Oedipode aigue-marine figure au menu d’un grand nombre d’espèces insectivores. Il peut être consommé par des petits mammifères ou des reptiles par exemple.
L’Oedipode aigue-marine est présente sur les trois-quarts du territoire national. Cependant l’espèce est très rare en Bourgogne. On la retrouve notamment dans le Val de Saône et le Val de Loire. Ailleurs les observations sont ponctuelles.
Relation avec l'Homme
L’espèce fréquente beaucoup de milieux d’origine anthropique, ce qui le rend vulnérable à des changements de ces milieux par absence de gestion ou par changement d’utilisation.
Non renseigné pour le moment
Gryllus caerulans Linnaeus, 1767 |

Observations mensuelles