Informations sur l'espèce

Envergure : 25 à 35 mm
Tous les représentants de cette famille sont aisément reconnaissables à leurs ailes plumeuses. Le plus connu d'entre eux est le Ptérophore blanc, cet étonnant papillon a l'apparence d'un « T » et est entièrement blanc, le corps comme les ailes. Les ailes antérieures présentent deux lobes, les postérieures trois, toutes sont longuement divisées en lanières. Au repos, le papillon rétracte ses ailes postérieures sous les antérieures et les dispose perpendiculairement à l’axe de son corps. La chenille est vert pâle avec une pilosité blanche, elle peut atteint 12 millimètres à terme.
Non renseigné pour le moment
L’adulte vole principalement au crépuscule et durant la nuit, généralement de mai à septembre. Il fréquente les milieux humides, les endroits herbeux, les haies et broussailles, où on peut le voir posé dans les herbes, y compris dans les endroits urbanisés.

Reproduction
Cette espèce a généralement deux générations par an, une seule en allant plus au Nord. La femelle pond ses œufs isolément ou par petits groupes sur les feuilles des liserons. Certaines chenilles se développent rapidement et se nymphosent, la chrysalide fixée sur une feuille, pour donner en août une deuxième génération, tandis que d'autres hibernent et attendent le printemps.


Régime alimentaire
Les chenilles se développent sur et se nourrissent des feuilles et fleurs de diverses espèces de liserons.


Réseau trophique
Le Ptérophore blanc entre au menu des chauves-souris, des oiseaux, des araignées, il peut également être parasité. Les passereaux apprécient les chenilles des papillons pour nourrir leurs petits.
Présent dans toute l’Europe, le Ptérophore blanc est commun en France et s'observe en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Comme les autres papillons, cette espèce est sensible à la dégradation de son habitat et aux pesticides, ce à quoi s’ajoute l'impact négatif de la circulation routière, du broyage systématique des haies, de l'éclairage des enseignes et bords de routes par des néons ou des lampes à vapeur de mercure, ainsi que des pratiques agricoles et sylvicoles inappropriées : tout cela tue un nombre très important d'adultes et de chenilles. Elle ne bénéficie toutefois pas d'un statut de protection particulier.
Non renseigné pour le moment
Aciptilia pentadactyla (Linnaeus, 1758) | Phalaena pentadactyla Linnaeus, 1758 | Phalaena tridactyla Scopoli, 1763 | Pterophorus pentadactyla (Linnaeus, 1758) |

Observations mensuelles