Informations sur l'espèce

Taille : jusqu’à 18 cm
Ce petit lézard à tête courte se confond facilement avec le Lézard des murailles, parfois avec le Lézard agile. Les juvéniles sont de couleur brun sombre à noire, les adultes de couleur brune très variable avec le dos parsemé de taches noires alignées et les flancs plus foncés, mais des adultes mélaniques sont régulièrement observés. La face ventrale des mâles est orangée et tachée de noir alors que le dessous de la gorge est clair, chez les femelles cette face ventrale est pâle.
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Le Lézard vivipare est adapté à l’altitude, il habite les milieux frais et humides tels que les prairies humides, les bords d’étangs et les milieux tourbeux, ce qui le distingue nettement du Lézard des murailles. Toutefois, le Lézard vivipare peut aussi fréquenter des zones rocheuses, des vieux murs, lisières de bois et chemins forestiers et les mêmes micro-habitats (bois mort, tas de pierres) bien exposés favorables à son cousin, des milieux qu’il apprécie pour s’abriter, hiberner ou prendre le soleil. C’est une espèce très discrète et plutôt sédentaire qui ne s’éloigne généralement guère de son domaine, surtout les femelles.

Reproduction
Les accouplements se produisent au printemps, dès le mois de mars, peu après la sortie d’hibernation. Particularité de cette espèce, les œufs éclosent dans le ventre de la femelle et les jeunes, qui ressemblent en miniature à leurs parents, naissent à partir d’août, la présence d’un sol propice n’est donc pas nécessaire à l’incubation : l’espèce est vivipare. Cela permet également à la femelle de s’exposer au mieux lors de la gestation, pour améliorer le développement des œufs, tactique particulièrement utile dans les régions froides. Les femelles ont en moyenne 5 à 10 jeunes par an, en une portée.


Régime alimentaire
Le régime alimentaire du Lézard vivipare se compose de divers insectes (des Coléoptères et Diptères notamment), d’Araignées et autres petits Arthropodes.


Réseau trophique
Parmi les prédateurs de cette espèce, on note principalement les rapaces et les Corvidés, la Coronelle lisse et la Vipère péliade. Beaucoup d’individus sont parasités par des acariens.
Ce Reptile est le plus septentrional, on le rencontre jusqu’au Nord de la Scandinavie. En Bourgogne, le Lézard vivipare est rare et localisé, on le rencontre essentiellement dans le Morvan où les zones humides à tourbeuses accueillent d’encore assez denses populations. Ces populations forment d’ailleurs un isolat, entre les populations du Massif central et celles du nord de la France.
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Lacerta chrysogastra Andrzejowski, 1832 | Lacerta crocea Wolf in Sturm, 1805 | Lacerta montana Mikan in Sturm, 1805 | Lacerta nigra Wolf, 1805 | Lacerta oedura Sheppard, 1804 | Lacerta pyrrhogaster Merrem, 1820 | Lacerta shreibersiana Milne-Edwards, 1829 | Lacerta vivipara Jacquin, 1787 | Lacerta vivipara Lichtenstein, 1823 | Zootoca guérin Cocteau, 1835 | Zootoca jacquin Cocteau, 1835 |

Observations mensuelles