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    observations

  • 200
    communes

  • 30
    observateurs
    0
    organisme

  • Première observation
    1938

  • Dernière observation
    2024

Ahuy - Alligny-en-Morvan - Aluze - Ancey - Annay-la-Côte - Anost - Antheuil - Antully - Arcy-sur-Cure - Arnay-le-Duc - Arnay-sous-Vitteaux - Asnières-lès-Dijon - Asquins - Aubaine - Aubigny-la-Ronce - Auxy - Barbirey-sur-Ouche - Bard-le-Régulier - Barnay - Baubigny - Beaulieu - Beaunotte - Bellenot-sous-Pouilly - Beneuvre - Bèze - Bissey-sous-Cruchaud - Blannay - Blanot - Bligny-le-Sec - Bligny-sur-Ouche - Bouilland - Boussenois - Bouze-lès-Beaune - Brassy - Brazey-en-Morvan - Bure-les-Templiers - Burnand - Bussières - Buxerolles - Chaignay - Chambain - Chambolle-Musigny - Champeau-en-Morvan - Champrenault - Chassey-le-Camp - Chaume-lès-Baigneux - Chevannes-Changy - Chevigny-Saint-Sauveur - Chissey-en-Morvan - Colombier - Comblanchien - Cormot-Vauchignon - Couchey - Courtivron - Crugey - Curley - Curtil-Saint-Seine - Daix - Détain-et-Bruant - Deux Rivières - Dezize-lès-Maranges - Dijon - Dornecy - Duesme - Dun-les-Places - Échevannes - Échevronne - Éguilly - Épagny - Épertully - Essarois - Étaules - Étivey - Faverolles-lès-Lucey - Fixin - Flacey - Flavignerot - Fleurey-sur-Ouche - Fley - Foncegrive - Fontaine-lès-Dijon - Fontaines-en-Duesmois - Fontangy - Fraignot-et-Vesvrotte - Francheville - Frénois - Fussey - Gergueil - Gissey-le-Vieil - Gissey-sur-Ouche - Glux-en-Glenne - Gouloux - Gurgy-le-Château - Hauteville-lès-Dijon - Joux-la-Ville - La Bussière-sur-Ouche - Lacanche - La Chapelle-sous-Uchon - Laives - Lamargelle - La Roche-en-Brenil - La Rochepot - La Roche-Vanneau - Lavault-de-Frétoy - Leuglay - Liernais - Lucey - Lucy-le-Bois - Lusigny-sur-Ouche - Magnien - Mâlain - Manlay - Marey-sur-Tille - Marsannay-la-Côte - Mavilly-Mandelot - Menesble - Messigny-et-Vantoux - Moitron - Moloy - Molphey - Montagny-lès-Buxy - Montceau-et-Écharnant - Montceaux-Ragny - Montillot - Mont-Saint-Jean - Montsauche-les-Settons - Moraches - Morey-Saint-Denis - Moux-en-Morvan - Nantoux - Nolay - Norges-la-Ville - Pellerey - Pernand-Vergelesses - Pierre-Perthuis - Planchez - Plombières-lès-Dijon - Poil - Poiseul-la-Grange - Poncey-sur-l'Ignon - Pouilly-en-Auxois - Prenois - Quemigny-sur-Seine - Ravières - Recey-sur-Ource - Roussillon-en-Morvan - Sacquenay - Saint-Bérain-sur-Dheune - Saint-Brisson - Saint-Broing-les-Moines - Saint-Denis-de-Vaux - Saint-Didier - Sainte-Vertu - Saint-Germain-de-Modéon - Saint-Hélier - Saint-Jean-de-Bœuf - Saint-Léger-sous-Beuvray - Saint-Martin-du-Mont - Saint-Mesmin - Saint-Prix - Saint-Romain - Saint-Sernin-du-Plain - Saint-Vallerin - Salmaise - Saules - Savianges - Savigny-lès-Beaune - Savilly - Selongey - Sombernon - Source-Seine - Soussey-sur-Brionne - Taconnay - Tarsul - Terrefondrée - Thorey-sur-Ouche - Til-Châtel - Trouhaut - Uchon - Urcy - Valforêt - Val-Suzon - Varennes-Vauzelles - Vaux-Saules - Velars-sur-Ouche - Venarey-les-Laumes - Venoy - Vermenton - Vernois-lès-Vesvres - Vernot - Verrey-sous-Drée - Veuvey-sur-Ouche - Vézannes - Vézelay - Vianges - Villecomte - Villers-la-Faye - Villiers-le-Duc - Volnay - Voutenay-sur-Cure

Informations sur l'espèce

Le Grand Nacré présente un dessus fauve orangé rehaussé de nombreuses stries et points alaires noirs. La femelle, plus foncée, montre souvent une légère suffusion grisâtre. Le revers des postérieures, caractéristique, porte de grosses macules nacrées arrondies noyées dans une aire basale d’un vert velouté. L’aire marginale est ornée d’une belle série de taches argentées. L’aire postdiscale, jaune cuir et dépourvue d’ocelles, constitue le caractère essentiel pour le séparer des autres Nacrés. La capture est souvent nécessaire pour le distinguer du Moyen Nacré (Argynnis adippe) et du Chiffre (Argynnis niobe). Seul un examen détaillé du revers permet aisément la différenciation, l’aspect de la face supérieure étant très proche de celle de plusieurs autres Nacrés.
Non renseigné pour le moment
Le Grand Nacré est mésophile, mais préfère les prairies humides fleuries peu ou jamais fauchées en zone forestière et le long des ruisseaux. Les chemins et clairières forestières lui conviennent parfaitement. Les mâles fraîchement émergés parcourent rapidement les espaces ouverts, en se posant rarement, puis se focalisent davantage sur les inflorescences les jours suivants. Les adultes apprécient particulièrement les Scabieuses et les Centaurées et s’y regroupent parfois en nombre.

Reproduction
Les femelles pondent sur différentes Violettes (Viola spp.) et en altitude sur la Bistorte (Polygonum bistorta). Après deux semaines d’incubation, la chenille est entièrement formée dans son œuf, à l’abri duquel elle passera l’hiver. Elle poursuit son développement au printemps en consommant les feuilles. Au moment de se nymphoser, elle tisse un réseau soyeux lâche à même le sol, y incorporant des fragments de mousses et de feuilles. C’est une espèce univoltine qui a une génération annuelle étalée de juin à août. Elle est présente dès fin mai les années chaudes (2011) et jusqu’en septembre en altitude.


Régime alimentaire
Les adultes se nourrissent principalement du nectar des fleurs, les chenilles dévorent les plantes hôtes.


Réseau trophique
Les papillons sont les proies de nombreux insectivores, ils peuvent être consommés par d’autres insectes et des oiseaux par exemple.
Espèce eurasiatique et orophile (des zones montagneuses), le Grand Nacré évite les vallées alluviales et fréquente plus ou moins les mêmes secteurs géographiques que le Moyen nacré. En Bourgogne, elle se cantonne en zone centrale morvandelle et sur les côtes calcaires. Les stations de plaine s’amenuisent, surtout dans une majeure partie de l’Yonne, en Val de Loire et en Bresse (d’où elle semble aujourd’hui totalement absente). En Franche-Comté, elle affectionne les zones bocagères et présylvatiques sur les plateaux calcaires. Elle est en revanche beaucoup plus répandue en altitude où des biotopes plus humides lui sont davantage favorables, et où elle s’élève jusqu’à 1 300 m. Le Grand Nacré est assez commun et ses effectifs sont vraisemblablement stables. Il est néanmoins en nette régression dans l’Ouest et le Centre de la France.
Non renseigné pour le moment
Argynnis aglaia (Linnaeus, 1758) | Argynnis aglaia locupletata Verity, 1922 | Argynnis aglaja (Linnaeus, 1758) | Argynnis aglaja aglaja (Linnaeus, 1758) | Mesoacidalia aglaja (Linnaeus, 1758) | Mesoacidalia aglaja aglaja (Linnaeus, 1758) | Mesoacidalia aglaja lyauteyi (Oberthür, 1920) | Mesoacidalia charlotta (Haworth, 1802) | Mesoacidalia charlotta locupletata (Verity, 1922) | Papilio aglaia Linnaeus, 1758 | Papilio aglaja Linnaeus, 1758 | Papilio charlotta Haworth, 1802 |

Observations mensuelles