Hélicette chagrinée

Backeljaia gigaxii (L. Pfeiffer, 1847)

Classe : Gastropoda Ordre : Stylommatophora Famille : Geomitridae Sous-Famille : Helicellinae Tribu : Helicellini Genre : Backeljaia
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  • Première observation
    2023

  • Dernière observation
    2024

Informations sur l'espèce

Taille de la coquille (hauteur x diamètre) : hauteur x diamètre : 4-8 x 6-15 mm
Plus grande que l’Hélicette du thym (Candidula unifasciata), la coquille de l’Hélicette chagrinée a 5 à 5,5 spirales et des sutures moins profondes, peu anguleuses en périphérie. L’ouverture de la coquille est ronde, avec un péristome (rebord) épaissi à l’intérieur, l’ombilic (petite cavité située dans le prolongement de l'axe à la base de la coquille) est peu profond. Il existe une variabilité de la coloration de la coquille chez cette espèce, entre le blanc et le brun pâle. La surface est ornée de bandes spiralées interrompues plus foncées, et de stries fines, régulières et bien distinctes.
Non renseigné pour le moment
L’Hélicette chagrinée fréquente les lieux secs et ouverts, préférentiellement sur substrat calcaire, tels que les pelouses.

Reproduction
La grande majorité des espèces d’escargots terrestres sont hermaphrodites, c’est-à-dire que chaque individu dispose des deux modalités sexuelles ; l’auto fécondation est donc possible même si la fécondation croisée reste cependant la règle générale, favorisant le maintien d’une variabilité génétique favorable à l’adaptabilité de l’espèce. Toutefois, chez les Prosobranches (chez nous quelques espèces seulement : Pomatias, Cochostoma sp. pl., Acicula, Platyla), d’ailleurs plus affines des groupes d’escargots marins, les sexes sont séparés. L'accouplement est ordinairement précédé d'une parade variable selon les espèces mais au cours de laquelle, souvent, les deux partenaires se tournent autour, s'enlacent, se dressent verticalement, secrètent du mucus. A côté de leur tête, un dard sort lors des ébats et se plante entre la tête et la coquille du partenaire, l'accouplement peut alors débuter. Les escargots, hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), échangent leur sperme, les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans un petit sac appelé spermathèque et féconderont plus tard les ovules, parfois un an après : on dit qu'il y a fécondation croisée. L'accouplement dans sa totalité peut durer plusieurs heures. La ponte survient généralement 15-20 jours après l'accouplement, la durée avant l’éclosion varie en fonction de la température. Les œufs minuscules sont déposés en petits groupes dans un trou creusé au sol ou dans les fissures de bois. Bien des aspects de la reproduction restent cependant à découvrir ou à mieux élucider chez les plus petites espèces, lesquelles sont pourtant et de loin les plus nombreuses !


Régime alimentaire
En grande majorité les Escargots sont végétariens ; toutefois quelques espèces sont omnivores ou même carnassières, c’est notamment le cas des Oxychilus. Les catégories de végétaux exploités dépendent bien entendu des espèces et des environnements végétaux préférentiels dans lesquels ils évoluent. Suivant les cas, ce sont soit des végétaux vivants soit des débris végétaux qui sont préférés. Chez les petites espèces, notamment rupicoles, les lichens font souvent les frais du menu. Les Escargots s’alimentent en râpant la nourriture avec leur ‘radula’, langue dentée râpeuse bien adaptée à ces régimes alimentaires. De manière générale, les détails du régime alimentaire (comme bien d’autres aspects biologiques et écologiques) restent encore fort mal connus chez la plupart des petites espèces.


Réseau trophique
Les Escargots, soit eux-mêmes, soit leur coquilles vides, participent aux réseaux d’échanges au sein des écosystèmes auxquels ils participent. Ainsi, par exemple, ils sont consommés par de nombreux insectes, des Coléoptères notamment et surtout par leurs larves, les plus connus étant les vers luisants (Lampyris noctiluca). Les escargots et leurs œufs sont aussi parasités par des Diptères (mouches), les larves se développent dans leur corps et peuvent les tuer. Quant aux coquilles vides, elles peuvent servir de nids ou d'abris à diverses espèces, par exemple aux abeilles solitaires. Elle est par ailleurs au menu de nombreux petits prédateurs vertébrés : beaucoup d'oiseaux (dont la Grive musicienne, connue pour casser les coquilles d'escargots sur des pierres, les rapaces nocturnes), de mammifères (Hérisson, Musaraigne etc.),
L’aire de répartition de l'Hélicette chagrinée s’étend à l’ouest de l’Europe. En France, elle est moins présente à l’est mais s’observe tout de même en Bourgogne.
Relation avec l'Homme
Sensible aux variations des conditions environnementales et aux dégradations et pollutions de son habitat, l'Hélicette chagrinée ne bénéficie cependant pas de mesures de protection particulières.
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Candidula gigax | Candidula gigaxii (L. Pfeiffer, 1847) | Helix acentromphala Bourguignat, 1880 | Helix andalusica Kobelt, 1882 | Helix caperata var. gigaxii L. Pfeiffer, 1847 | Helix danieli Bourguignat, 1860 | Helix heripensis J. Mabille, 1877 | Helix hispalina Servain, 1880 | Helix limatula Locard, 1899 | Helix phlomiphila Mabille, 1881 | Helix ramburi Mabille, 1867 | Helix valcourtiana Bourguignat, 1880 | Helix xenilica Servain, 1880

Observations mensuelles